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L'entraînement de l'esprit
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1 juillet 2023

Au sujet de ce qui nous manque pour tummo (1)

il s’agit de "faire des prières sincères pour pouvoir y arriver", qui est d’un certain point de vue préalable aux 3 autres piliers

En fait les prières ne fonctionnent qu'une fois les chakras ouverts. Donc on peut faire toutes les prières qu'on veut, elles ne sont pas entendues. Et pour cause, elles ne sont pas émises. Quelque chose qui ne passe pas dans notre corps spirituel n'existe pas au plan spirituel. 
Hier soir après avoir relu un bout de "l'Ancien Charalampos", un maître de la prière hésychaste, j'ai essayé de faire ce qu'il disait. Mais les obstacles sont immédiatement apparus, dans l'ordre logique. Il dit de se concentrer sur le coeur, et aussi de se concentrer sur le sens de la prière, sans former aucune image. (La prière c'est bien sûr "Seigneur Jésus Christ aie pitié de moi/nous"). Première objection : quand on engendre un sens dans son esprit, on engendre une image, si ténue qu'elle soit. C'est parce que nous ne connaissons pas le sens ultime de la vacuité. Kelsang Gyatso explique que nous engendrons des images jusqu'à ce que nous ayons réalisé la claire lumière de signification (=le sens réel de la vacuité). Même ceux qui ont réalisé la claire lumière d'exemple ultime, et donc le corps illusoire impur (c'est un niveau très élevé, puisqu'il s'agit déjà d'une claire lumière de la mort), sont encore en train de générer des images mentales. Donc déjà il y aurait une première question sur la méthode, que je ne peux hélas lui poser. Je suppose donc qu'il s'agit d'engendrer le moins d'images possibles. 
Deuxième problème, en commençant, moi j'ai toujours les canaux fermés. Ce n'est pas en répétant une formule avec le moins d'images possibles que ça va les ouvrir. Ceci parce que je n'ai pas de maître. La directive s'applique pour ceux qui ont un maître, afin que leur esprit ne soit pas un bol plein quand ils essaient d'y déverser la prière. Mais sans maître, notre esprit est comme le bol vide d'un mendiant qui attend assis au milieu de nulle part. Ceci parce que je n'ai pas terminé le stade de génération, qui consiste à engendrer et à habiter un yidam. C'est en fait l'amour qu'on a pour notre yidam qui va emplir le bol avec ses qualités divines. A ce moment-là, les canaux s'ouvrent, l'esprit s'éclaire et l'on peut commencer à faire des prières d'aspiration. Elles sont spontanées, comme toutes les autres d'ailleurs. A ce moment-là si l'on s'adresse au Christ ou à n'importe quel bouddha, on est sûr d'être entendu, parce qu'on se met à exister dans les plans qu'ils perçoivent.
Ceci rejoint ce qui est dit sur le fait de prier son ange gardien par exemple. Les anges (qui sont en fait les émanations des bouddhas) ne perçoivent pas les paroles vocales mais seulement la vibration du désir qui est derrière.
Lorsque les canaux sont fermés on n'éprouve aucun désir et même aucune sensation autre que grossière.

Bref, je n'ai pas donné de clés sur tummo précisément, mais en fait cela revient au même, car une fois que le feu s'allume dans les canaux, on est en train de faire tummo, et ce que j'explique plus haut y conduit.

Ce ne sont pas les instructions de Kelsang Gyasto qui sont défectueuses, c'est nous qui ne sommes pas qualifiés. Il s'adresse à des pratiquants qui ne sont plus déjà tout à fait ordinaires, puisqu'ils sont transformés en permanence en leur yidam. De ce fait ils ont les canaux ouverts. Si on leur enseigne des pranayamas, il va de soi que ces pranayamas seront faits dans un corps qui est déjà ouvert, empli d'amour et de qualités.

Ici je dois préciser un "point-clé". Le yidam n'est pas une divinité quelconque qu'on aura visualisée pendant des heures en s'interrogeant sur la représentation qu'on voit sur les tangkas. Un yidam est une divinité communiquée par un maître lors d'une initiations réelle. A ce moment là, son image et ses qualités sont gravées dans notre esprit. De plus, le maître a choisi ce qui convient en fonction de notre karma et il a fait son travail au sein de notre karma, en quelque sorte. Il n'a pas inséré un élément "étranger" dont nous ne saurons que faire, mais il nous a donné un "ami" spirituel que nous serons capables d'aimer plus que tout. Notre travail consiste ensuite à nettoyer notre karma à la lumière de ce qui nous a été donné et donc faire en sorte que cet ami nous habite en permanence. Souvent, c'est l'image du maître qui sert de yidam. Lorsque le disciple qualifié rencontre le maître, ce dernier imprime en lui la vision de son corps de gloire, c'est comme un ange qu'il lui met dans le corps et dans l'esprit, et qu'il va dorénavant aimer de toutes ses forces.

Si nous ne possédons pas un tel yidam, il est inutile de s'évertuer à faire des yogas et des pranayamas, ça ne sera que du sport. C'est pour cette raison que les Occidentaux n'ont jamais rien réalisé, sauf ceux bien sûr qui ont trouvé et suivi un maître digne de ce nom en étant qualifiés.

A force de descendre le long de l'échelle de tout ce qu'il nous faut, nous en arrivons au préliminaires. En effet, si nous n'avons pas réalisé le sens des préliminaires, il nous est impossible d'acquérir un yidam. Il faut que je fasse un nouveau post pour ne pas tout mélanger.

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Commentaires
M
Je vais créer un blog ou un site avec des textes en différentes versions (par exemple, la version originale chinoise, et la version française ; je pourrais d'ailleurs également mettre en ligne des traductions inédites). Je mettrai également des classiques occidentaux avec leur traduction, et s'ils sont originellement en latin ou en allemand, par exemple, je mettrai aussi la version originale. Mon chevalier pourra m'aider un peu pour la mise en ligne, l'organisation, etc., et je me chargerai du contenu. Ensuite, je ferai des commentaires sur ces textes en français ainsi qu'en chinois. Cela sera intégré directement dans ma thèse, ce qui me permettra de lier de nombreux points d'intérêt d’un seul coup, et les lecteurs pourront également lire si cela les intéresse.<br /> <br /> <br /> <br /> J'ai beaucoup de projets et de visions à long terme. Il y a aussi un maître qui souhaite venir en France et je devrais peut-être l'aider. Un jour, j'ai rêvé qu'il montrait devant tout le monde des mouvements de fléau à trois branches. Ce n'est pas du tout un maître d'arts martiaux, et je me demande si cela ne symboliserait pas les trois mondes du bouddhisme : le monde du désir, de la forme et du sans-forme. Je crois que c'est ça en fait. Il a envie de venir et on pourrait organiser quelque chose si cela vous intéresse, mais il est un peu âgé (d'ailleurs, la plupart de ces personnes sont relativement âgées).<br /> <br /> <br /> <br /> J'avais l'interdiction de révéler quoi que ce soit, mais comme il m'a mis en colère avec sa dernière phrase, je me suis permis de révéler certains événements. Je ne vais pas écrire un blog qui relate forcément des faits réels, mais je vais écrire des histoires magiques et fantastiques, exactement comme Elie Wiesel avec ses histoires de Chouchani, ou encore Castaneda avec son Don Juan. On ne saura jamais si c'est vrai ou si c'est le fruit de mon imagination. Ce sera bien dans mon état d'esprit. Mon chevalier m'aidera également à réaliser d'autres choses assez cool.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous avons vraiment besoin les uns des autres, que l'on soit renégat ou maître. Cet enseignement sur la collaboration est relatif à l'enseignement sur la noblesse et la chevalerie. Il y a aussi plein d'autres choses à dire que je n'ai pas encore postées. Ça a été abordé une fois un peu à l'époque par notre ami Pline, je crois, dans le Trésor Théoscopique, sur la complétude et la collaboration des pratiquants. Aurobindo en parle également indirectement dans son chapitre 4 sur le sacrifice, au début, quand il parle de la complétude que l'on a les uns des autres dans la création (« la complétude collective » et « l'incomplétude individuelle » donc). Par exemple, pourquoi j'aime le Trésor Théoscopique ? C'est notamment pour ses images et sa mise en page, qui ont été le travail d'une tierce personne il me semble, ce qui est une contribution non négligeable et remarquable de cette personne, un travail important pour le résultat je pense. Tout seul, il n'y a pas grand-chose qui se passe et se produit, mais dès que l'on réunit deux ou trois chevaliers qui travaillent de concert dans un labeur joyeux, ça devient intéressant (trois chevaliers travaillant de concert et d'harmonie, c'est suffisant pour renverser le monde ; dix chevaliers, ça engendre le résultat, c'est ce qu'essayait de réaliser le Arizal ou Rabbi Isaac Louria. Dès que je parle du Arizal ou pense juste à ce nom, je deviens complètement fou, je ne sais pas pourquoi. Il y a aussi une relation dont j'ai l'intuition entre la Kabbale et la chevalerie. Avant, je citais des notions de Kabbale à mon ami israélien et lui demandait de me traduire des termes, j'ai cité le terme "Atsilout", et il m'a expliqué que ce terme est un terme d'un vocabulaire très soutenu en hébreu qui signifie en fait "chevalerie" et "noblesse". Il ne connaissait rien au judaïsme, mais mes questions sur le vocabulaire et les traditions juives le faisaient bien rigoler. D’ailleurs « Mécoubal » ne sonne pas bien, « Mécoubalim » (pluriel) sonne beaucoup mieux je trouve, qui donne une idée de confrérie. Ce sujet de la collaboration me rappelle la 21ème et avant-dernière planche de "Splendor Solis" intitulée "travail de femmes" dans laquelle on voit des femmes qui lavent des femmes, qui lavent, battent et sèchent de longues bandes de tissus blanches (« l'alchimie est semblable à un "travail de femmes", comme la cuisine et le lavage » sic.).<br /> <br /> <br /> <br /> PS : une petite correction sur mon commentaire précédent : "la maison de Manjushri", c'est le "Wutai shan", pas le Wudang shan.
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D
En fait il faut que j'inclue ton idée dans un post et que je fasse un commentaire plus précis, mais aujourd'hui je n'aurai pas le temps.
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D
Donc finalement on en arrive à ce qui est enseigné. Il y a 4 niveaux : extérieur, intérieur, secret, et très secret. Que tu définis à peu près correctement je pense.<br /> <br /> Pour la confrérie des chevaliers renégats, c'est exactement ce que j'essaie de faire depuis 15 ans, mais il n'y a pour le moment que 2 autres chevaliers. Cela ne me dérange pas de collaborer avec toi si tu apportes des choses de valeur. Pour moi, ce qui a le plus de valeur dans ce que tu dis, c'est finalement les choses personnelles. Par exemple ton rêve du maître sur les nuages peut fournir matière à une méditation intéressante. Les références bibliographiques sont intéressantes dans la mesure où elles sont explicitées clairement, car peu de gens iront se référer au texte d'origine. Là aussi tu y arrives bien.<br /> <br /> Il est évident qu'une telle confrérie ne peut exister qu'autour d'une table ronde où tout le monde est égal. Il y a cependant un léger souci, que j'ai rencontré avec un autre de ces chevaliers. Il faut savoir que si le lien est établi, les actes de chacun retentissent sur les autres. Donc ce chevalier a essayé d'aider une personne qui ne le souhaitait pas vraiment, et ce faisant il a pris sur lui une part de son karma. Moi-même j'en ai récolté, et là je dois dire que je me suis quelque peu fâché, car si j'accepte le principe d'aider ceux qui le demandent, je refuse le principe d'aider de ceux qui émettent clairement l'opinion qu'ils ne souhaitent pas évoluer.. Pour moi c'est un péché et on le paie. Si un chevalier commet cette erreur, tous les autres le paient.<br /> <br /> Donc là où les choses peuvent devenir difficiles c'est quand un chevalier commet une erreur : s'il ne la reconnaît pas, il s'exclut de facto, car les erreurs coûtent trop cher, vu la difficulté qu'on a déjà à avancer. Tout ça pour dire qu'il est parfois nécessaire d'écouter les autres. C'est comme l'Ancien Joseph et l'Ancien Arsène. Il était décidé entre eux qu'ils seraient égaux et le sont restés, mais c'était toujours l'Ancien Joseph qui avait le dernier mot. <br /> <br /> Je pense que tu as beaucoup de matière à apporter, car tu vis dans un milieu différent du nôtre, et tu as rencontré des gens de valeur. Leurs enseignements te reviendront peu à peu j'en suis sûr, et leurs transmissions prendront effet au fur et à mesure de ton avancement. L'idéal serait évidemment que tu fasses un blog pour rapporter tes expériences (je crois que ce faisant, on sent bien la ligne entre ce qui est trop perso et qu'il ne faut pas dire, et ce qui est perso mais qui peut aider les autres). Si en plus tu tambourines aux portes, ça peut devenir drôle, comme mon blog qui comporte des dizaines de lettres écrites à diverses personnes plus ou moins commues. En fait j'étais complètement cinglé de croire qu'ils voudraient m'écouter, mais c'est marrant quand même. Je crois même qu'il y a la lettre de Pline à l'Ancien Séraphim de Porquerolles qui nous avait posé un lapin.
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M
Merci beaucoup pour ces merveilleux enseignements.<br /> <br /> <br /> <br /> Aujourd'hui, dans le métro, j'ai pensé au chapitre 4 du tome 1 « la Synthèse des Yoga » que je suis en train de lire ces derniers jours et j'ai ressenti quelque chose (je l’avais lu quand j’avais 20 ans alors que je n’y comprenais absolument rien, mais je suis rappelé de ce chapitre sur le sacrifice je ne sais pas pourquoi). C'est, selon moi, un texte incroyable d'une grande qualité. D'ailleurs, j’ai lu que notre commentateur "un lecteur" est également disciple de Sri Aurobindo, ce qui me semble être une coïncidence intéressante. Je repensais également à notre parcours semé d’embuches et je ressentais aussi quelque chose.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> En rentrant chez moi, j'ai eu une nouvelle idée pour mieux classifier les choses. Je pense que cela va être intéressant et apporter quelque chose :<br /> <br /> <br /> <br /> un jour, j'ai expliqué que les enseignements se divisent en trois niveaux (c'est l'une des seules choses sur lesquelles j'ai été approuvé d'ailleurs) : un niveau de compréhension premier qui est la tradition ouverte, qui est indispensable et très bien, puis un niveau secret, et enfin un niveau très secret.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous avons un ami moine au Wudangshan (le Wudangshan, c’est « la maison » de Manjushri), avec lequel j'ai un lien spécial. J'ai ressenti des sensations très particulières en cet endroit, avec la rivière que j'avais déjà rêvée, la maison en construction, le petit chemin menant à la salle à manger. Ce maître expliquait qu'en premier lieu, il fallait « une culture du dharma », il fallait avoir l'habitude d'entendre des textes de dharma et de les lire. Ce maître faisait faire beaucoup de séva, de chants et de prières. On pouvait bien discuter avec lui. Il disait que la plupart des gens aujourd'hui n'avaient même pas le « niveau de culture générale du dharma » et qu'ils ne comprenaient donc absolument rien. (Un jour, j'ai rêvé de ce maître qui marchait sur d'immenses nuages glacés, donc chaque cumulus représentait de vastes aire culturelle de civilisation, dans lesquelles il pouvait se déplacer avec aisance).<br /> <br /> <br /> <br /> Donc, je rajouterais, en m'inspirant de ce que disait ce maître, un quatrième niveau, ou plutôt un premier niveau préliminaire, qui est le niveau de « culture générale du dharma ».<br /> <br /> <br /> <br /> Par exemple, le Trésor Théoscopique correspond, selon moi, à ce niveau de « culture générale du dharma » : il nous offre d'excellentes et précieuses références, comme par exemple "La Synthèse des Yoga" de Sri Aurobindo, que nous avons mentionnée dans les précédents messages.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous avons donc quatre niveaux : "culture générale du dharma", "niveau de connaissance des textes et des enseignements non-secrets fondamentaux" (ce niveau correspond à l'obtention d'une conception extrêmement claire des "points-clés" ou des "connaissances valides" accessibles ouvertement. Pour cela, il n'est pas nécessaire d'avoir une transmission secrète ou personnalisée, mais cela demande des études sérieuses et des efforts. Maîtriser ce deuxième niveau de manière approfondie est déjà remarquable pour un individu ordinaire comme moi. Et ce n'est pas si évident), le troisième niveau est le niveau des secrets, qui nécessite une transmission personnalisée de chaque point-clé. Pour cela, il faut presque être un professionnel comme un moine engagé, avoir un maître spécial, prendre des engagements ou avoir de la chance de recevoir ces transmissions. Il faut accumuler tous les points-clés de la transmission personnalisée (qui correspond un peu à la bhina dans le système hébraïque ?), les comprendre, les réaliser et obtenir des résultats extrêmement précis. Il y a des dizaines de points à obtenir. Le quatrième niveau, ou niveau très secret, correspond, je pense, à des transmissions extrêmement élevées, peut-être comme le véritable dzogchen. Mais là, nous sommes dans l'inconnu total.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour ma part, je me classe dans ce système comme suit :<br /> <br /> <br /> <br /> "culture générale du dharma" : +++<br /> <br /> "compréhension de l'enseignement externe" : ++- ou +-- (il y a encore des éléments externes essentiels que je n'ai pas parfaitement éclaircis)<br /> <br /> "niveau secret" : +--<br /> <br /> "niveau très secret" : ---<br /> <br /> <br /> <br /> Je pense que cette auto-évaluation est assez correcte. Je pense aussi que cette façon globale d'envisager les choses est bonne et complète un peu les choses.<br /> <br /> <br /> <br /> Le travail pour des personnes comme moi consiste principalement à approfondir le niveau secret et à mieux comprendre l'enseignement ouvert, en identifiant avec une grande clarté encore quelques points-clés essentiels révélés. Pour les points-clés du niveau secret, il me faut chercher de nombreux maîtres et faire énormément d'efforts et de travail. Et bien sûr, les mettre en pratique (la bhina ?).<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour nos précieux échanges. Je suis prêt à continuer à échanger et à faire des efforts.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "Mais sans maître, notre esprit est comme le bol vide d'un mendiant qui attend assis au milieu de nulle part."<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a un enseignement sur les mendiants (les 7 mendiants) de Rabbi Nahman dans son treizième et dernier conte. Ces contes de Rabbi Nahman sont d'ailleurs des enseignements très mystérieux qui me passionnent, me fascinent et m'obsèdent au plus profond de mon être.<br /> <br /> <br /> <br /> "Hier soir, après avoir relu un bout de 'l'Ancien Charalampos', un maître de la prière hésychaste, j'ai essayé de faire ce qu'il disait. Mais les obstacles sont immédiatement apparus, dans l'ordre logique. Il dit de se concentrer sur le cœur, et aussi de se concentrer sur le sens de la prière, sans former aucune image. (La prière, c'est bien sûr 'Seigneur Jésus Christ aie pitié de moi/nous')."<br /> <br /> <br /> <br /> Les enseignements sur la prière sont merveilleux et sont bien développés dans le christianisme et le judaïsme. Je pense que c'est extrêmement important pour nous. Je n'ai pas encore lu "l'Ancien Charalampos". Je pense que nous pourrions consacrer une thématique d'étude, de réflexion et de pratique sur la prière. Rien que cela serait magnifique.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Je pense mon modèle de fonctionnement, ce serait de « créer une confrérie de renégats chevaliers ». Si j'écrivais un roman, cela pourrait être dans cet esprit. Comme un prince déchu, qui refait sa vie avec des renégats et crée sa confrérie par des actes de bravoure et de bonté. C'est comme l'histoire de Turin dans "Les Enfants de Húrin" de Tolkien (le passage des renégats, c’est dans les premiers chapitres), dont on peut écouter la magnifique lecture de l'audiobook par Christopher Lee. Mais c’est une histoire qui est peut-être un peu trop triste.<br /> <br /> Ma vie actuelle ressemble au système économique du Baal Shem Tov. Sauver la vie de personnes en se sacrifiant crée, selon moi, des liens extrêmement forts et puissants. Essayer de vivre selon un principe de bonté envers des personnes qui en ont profondément besoin est, je pense, l'embryon de la véritable noblesse.
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Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


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