Les pouvoirs et les fées (par Alix-007)
Rien à voir avec la choucroute, mais ce qui me sidère avec ce genre d'observations de Ian et de nombreuses autres contenues au fil de ces articles (par exemple celui sur l'entretien du "sentiment de supériorité", qui implique de dissimuler une tension cachée très pénible derrière la première impression "agréable" pour énergétiser l'image de la personne donnée pour inférieure), c'est que souvent le contenu paraît quand même assez évident.
Mais pour autant ça ne frappe les yeux de personne, moi le premier et surtout la matière n'est jamais exprimée clairement, alors que l'observation de recèle pas non plus un terrible secret ésotérique. On en est encore au plancher des vaches.
J'irai pas jusqu'à dire que c'est réinventer à chaque fois l'eau spirituelle avec son moulin et manquer de respect, mais pas loin quand même, ce qui est normal puisque on est effectivement encore à ras du sol si ce n'est des pâquerettes (en tous cas pour ma part) avant de prendre son envol.
Par exemple, le fait de se "relier" "à travers" un environnement pour capter des micro-tubes et des ressources énergétiques par-delà l'apparence immédiate, etc... le fait que le remède est donné avec le poison (ce qui désigne en fait la "divinité" qui se signe et salue par une situation contraignante qui a en même temps son solvant libérateur afin de permettre de "passer de plateau" et d'évoluer), etc...
Et pourtant, je ne parviens jamais à me formuler clairement ce genre de faits qui reste dans un brouillard et une teinte semi-obscure comme un tableau mal peint ou écaillé (je crois pas que je sois le seul, puisque aucun écrit répertorié ne mentionne ces "évidences"; on passe toujours à ds méta-niveaux ou des on se situe dans des généralités), au sens où la compréhension devienne un outil réel de transformation et non une description d'un truc bizarre un peu éthéré.
Sans doute en rapport avec le fait de pas parvenir à voir les rapports élémentaires et simples dans la vie concrète et matérielle puisque la faculté de discerner est harmonique et opère à tous étages.
Par contraste, je suis plongé dans Maître Philippe je relis des petits livres que j'avais jamais lu entièrement rangés dans un coin. Et là c'est le monde à l'envers tant on navigue dans une drôle de sphère.
On voit un être omniscient réellement, mais qui en fait est quand même assez impuissant alors qu'il commande aux quatre éléments, même s'il soulage et guérit des tas d'êtres par ces pouvoirs par des procédés mystiques et ses pouvoirs de prière. http://esprit.bainslesbains.com/philippe.htm
Il intervient pour qu'un fils meurt suite aux supplications de sa maman, mais la mère revient plus tard en disant qu'il avait raison et aurait du le laisser périr : demeuré vivant il a assassiné son propre père !
Et tout est du même tonneau. Son disciple Jean Chapas qui passait son temps libre à aller à la pêche était capable de matérialiser des objets et de guérir lui aussi à grande échelle, il y a des tas d'anecdotes qui rappellent même Saï Baba et ses sbires.
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Vieetparoles/Pages/ATous.html
Donc on en arrive à un sacré paradoxe : l'être tout puissant est relativement à sa situation le plus impuissant qui soit ! Ce qu'a du vivre Victoire la fille qu'il n'a pas guéri pour accomplir la Providence. La possibilité énorme d'agir de l'extérieur semble donc donner un "résultat" bien moindre qu'une modification, même infime, réalisée de l'intérieur, mais qui a finalement plus d'effets dans le temps et la durée.
Monsieur Jourdain, capable d'identifier la part divine de la pensée et de vivre ainsi au milieu des "fées" dans un monde angélique n'avait certes pas de "pouvoirs" connus, mais il semblait plus content que ceux qui ont connu et reconnu Dieu en chair et en os ! (le petit cercle qui gravitait autour de la "Tête d'or")
Ni guérisseur philippin, ni inventeur de la moindre "Philippine" ni quoi que ce soit mais ayant éliminé le décalque mental et la photocopie du réel.
Finalement, peut-être que Jésus était bel et bien Dieu lui-même (ce que ne cesse de répéter Maître Philippe), mais étant tellement différent de nous, cet éloignement limite la possibilité de l'approcher, alors que notre esprit est lui beaucoup plus accessible finalement même s'il est recroquevillé, rabougri... et chenillesque.