Traumatismes, langues et religions
Je ne sais même pas ce que peut signifier « clore un traumatisme ou une tendance ».
Les traumatismes laissent des traces dans le corps physique (comme l'expliquent bien toutes les thérapies psycho-corporelles) mais aussi dans le cerveau reptilien (cf la thérapie primale). Le christianisme dit que ça en laisse dans le "coeur", quant aux bouddhistes, le karma à nettoyer se trouve au final dans la "goutte du coeur", même s'il est par ailleurs répandu dans tout le corps. En bref, il s'agit d'entités physico-subtiles-psychiques. C'est pour cette raison que les problèmes s'accentuent avec l'âge, car finalement personne ne sait comment s'en débarrasser, sauf à traîner de thérapie en thérapie, pour rien, car les thérapies ne connaissent qu'une partie du problème.
Pour clore quelque chose, ça demande de le laisser remonter au niveau conscient, et ensuite de méditer dessus correctement. Ça ne se fait en pas 5mn, ça peut prendre 10 ans. Autrefois, à chaque nouvelle saison de roman j'avais un nouveau héros plein de défauts. Pour en faire une personne un peu plus correcte, ça me prenait au moins 6 mois, le temps de nettoyer ses défauts. Mais à la saison suivant, je me retrouvais avec un nouveau personnage ayant hérité du reste des défauts, un reste un peu plus petit à chaque fois. Par exemple la première saison de mon roman a deux héros, un serial-killer un un type lâche, gourmand, paresseux, irascible, coucheur, ja loux et pingre (les 7 péchés capitaux en grand). Dans la 11è saison (après que 15 ans ont passé, en quelque sorte), le héros est un prêtre Orthodoxe (plutôt un saint), et l'héroïne est une brave fille un peu paumée qui devient sa disciple.
Si on pense à ce que vous dites, alors le processus de réalisation serait en quelque sorte comme une accélération du processus des renaissances et des morts (des réincarnations). Dans le processus des réincarnations finalement, il ne se passe pas grand-chose de vie en vie si j'ai bien compris. C'est archi-lent.
Maître Philippe dit qu'on ne progresse que d'un cheveu dans chaque vie. Pour progresser plus vite, il est clair qu'il faut un maître, ou au moins trouver des sources de transmission.
Sinon il m'est difficile de répondre au reste, car suite à diverses lectures, j'ai décidé d'essayer de devenir Orthodoxe, ce qui suppose d'oublier le reste. Non parce que le dogme en soi ne pourrait s'accomoder d'autres choses, pour faire des mélanges je suis assez fort, mais parce que les sources de transmission que j'ai trouvées (des saints du ciel) ne s'en accomoderont pas. Pour la même raison j'apprends le grec... ce qui me prend une bonne partie de mes ressources intellectuelles. Ce n'est pas que les saints du ciel ne puissent parler français s'ils doivent parler, mais pour se relier à un égrégore orthodoxe, je pense qu'il faut parler la langue. J'ai deux amis qui sont allés au Mont Athos et n'ont à peu près rien trouvé, ou plutôt ils se sont heurtés à une étrange absence. Par contre, quand c'est un Grec qui y va, il reçoit des tas de transmissions. Je soupçonne que c'est comme avec les tibétains. Si tu ne parles pas la langue, on te regarde avec commisération, rien de plus. De même si on veut devenir taoïste, il faut apprendre le chinois.
Ensuite on pourrait ergoter pour savoir si l'important est de parler grec ou d'être Grec, je dirais que c'est 50/50. Si déjà on parle bien la langue, on est un peu de la maison. Mais il faut bien la parler. La méthode à Mimil ne suffira pas.