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L'entraînement de l'esprit
A lire...
23 décembre 2011

Progresser dans la pratique

Hier soir nous avons vu S*, ce qui a mis en lumière un certain nombre de points nécessaires à développer pour qui espère progresser dans la pratique.

1) Apprendre à distinguer entre les faits et les croyances. Donc observer autour de soi, au lieu de s'imaginer qu'on sait déjà tout. Par exemple, S* pensent que certaines personnes ont un désir positif de faire le mal. Quand on lui demande si elle a observé ces gens de près, elle répond qu'elle ne fréquente pas de telles personnes. Donc on se demande bien comment elle pourrait connaître leurs intentions ou leur mode de fonctionnement. Je l'ai invitée à regarder des vidéos de Hitler où sa nature de channel apparaît clairement, et qui mettent en évidence le fait qu'il est complètement tamasique en dehors des moments où il ne parle pas à des gens. De même, beaucoup de gens pensent qu'ils sont heureux. C'est tout simplement qu'ils n'ont pas conscience des moments (largement majoritaires) où ils sont dans le tamas. Par définition, on n'a pas conscience de ce qui se passe dans le tamas, il n'y a que les moments dynamiques qui se gravent dans la mémoire, ce qui explique que personne ne sache à quel point il est malheureux. Autre exemple, je connais quelqu'un qui est absolument convaincu qu'il était très heureux avec moi il y a 2 ans, alors que ça n'est pas du tout ce que j'ai observé. J'ai observé qu'il était majoritairement inerte et mécontent, ayant beaucoup plus de conscience immédiate que lui, et que c'était entrecoupé de moments où il était content. Mais comme il n'en a aucun souvenir des phases inertes, il a construit depuis une sorte de mythe du paradis perdu dont il n'est pas près de sortir puisque c'est fondé sur une reconstruction complète de la réalité. 
Bref, non seulement il nous faut distinguer les faits externes, l'état réel des lieux et des gens, mais aussi les faits internes, le fait que l'état ordinaire consiste à être tout le temps dans une inertie ou une agitation destinés à cacher le mal-être existentiel (le bouddhisme parle de souffrance de base, celle qui est dûe au fait qu'on n'a que des vents karmiques et aucun vent de sagesse, les vents de sagesse étant ceux qui circulent dans le canal central).

L'observation des faits est également ce qui nous permet de développer des cognitions valides sur certains objets du dharma, comme le karma, l'ego, la liberté, ou l'interdépendance, et de comprendre le mode d'être des phénomènes. Une observation plus fine permet ensuite d'appréhender les objets plus subtils.

2) Apprendre à distinguer entre les cognitions valides et les croyances. Par exemple, S* nous disait qu'elle n'était pas encore trop sûre de vouloir réaliser le Soi, et qu'elle n'avait pas trop envie d'aimer tout le monde. Il est évident qu'elle était en train de parler non du Soi mais de son idée du Soi et de ses croyances au sujet de ce qu'était l'amour divin, et que ces croyances et idées étaient tout simplement des obstacles en plus d'être fausses. Il arrive un moment où on comprend que seules les pensées et croyances ont le pouvoir de nous mettre mal à l'aise, car les cognitions valides nous rendent toujours heureux. On oublie donc tout le reste en se disant que ça ne sert de toutes façons à rien sauf à nous faire douter.

3) Avoir une pratique qui permet d'expérimenter la félicité d'une façon reproductible et relativement courante, ce qui permet aussi de développer des reconnaisseurs. Par exemple, S* n'avait apparemment pas d'expérience réelle et fiable de l'amour divin, d'où elle déduisait qu'elle n'avait pas envie d'aimer tout le monde. Dit autrement, sa croyance montrait qu'elle n'en avait aucune expérience fiable, ce qui est un des plus gros obstacles à la progression. En effet, même si on coupe les fausses croyances et les idées sans queue ni tête venues du mental, si elles ne sont pas remplacées dans la vérité de l'amour divin, on tombe simplement dans le vide. Certains pensent qu'il suffit de faire taire le mental pour être heureux, c'est tout à fait faux. Il est nécessaire de produire des expériences de félicité positives, sans quoi la pensée est simplement remplacée par l'inertie. En effet, chez une personne ordinaire les noeuds du karma empêchent les vents d'entrer dans le canal central, ils se "posent" donc simplement n'importe où à l'extérieur quand on cesse de les agiter. Par ailleurs il ne s'agit pas de produire une fois la félicité, mais des milliers de fois, afin de graver la bonne attitude dans la mémoire physique/subtile, ce qui prend un temps fou. Il n'y a que cette mémoire qui permettra au corps d'adopter une forme correcte en dehors des sessions et de conserver la félicité en permanence. En effet, nos canaux subtils sont dans une attitude de fermeture depuis de très nombreuses vies, et même si ce n'était que depuis notre petite enfance, cela fait des dizaines de milliers d'heures de mauvaises habitudes.    

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L'entraînement de l'esprit
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Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


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