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L'entraînement de l'esprit
A lire...
26 février 2017

Dieu est "extérieur"

Il me semble qu'un des facteurs de dégénérescence actuelle, c'est la confusion entre l'âme et l'ego. Normal, puisque la plupart des gens n'ont plus d'âme. Et comme ils ne veulent pas que leur ego soit écorché, il n'écorchent pas celui des autres. Tout en détruisant leur âme de toutes les façons possibles. En laissant croître l'ego de façon délirante par exemple, puisque l'ego est le tueur de l'âme. A l'inverse, nourrir l'âme d'une personne contraint souvent à écorcher son ego.
Un like sur Facebook nourrit l'ego. Pour nourrir l'âme, il faudrait poster des commentaires circonstanciés, adaptés au sujet et à son auteur. On ne trouve quasiment jamais ces sortes de choses, parce qu'il n'y a plus d'intérêt réel de personne pour personne. Certes c'est fatigant, ça demande de la culture et de l'expérience.
Ce qui me fait dire que les gens n'ont quasiment plus d'âme, c'est que l'âme déborde du corps. Elle est plus large, et on peut sentir sa présence, ou son absence. Or il n'existe quasiment plus de personnes qui débordent de leur corps, la plupart se sont repliées dans ce dernier bastion et n'en sortent plus. On sent un vide impressionnant autour d'elles.
Si je puis donner quelque précision, l'image que nous constituons de l'autre dans notre monde intérieur, et le lien que nous établissons, se situe à une certaine distance du centre. Plus l'autre est proche de nous, plus le groupe de canaux qui le contiennent, en quelque sorte, sera proche du centre. Mais il s'agirait plutôt à la base d'une proximité physique ou temporelle. Nos parents sont évidemment très proches. Les cousins, plus loin. Donc par exemple, ceux qui n'aiment que leur famille nous disent par là que leur corps énergétique est tout petit, qu'il se limite quasiment à la partie de leur corps subtil qui est incluse dans leur corps physique, ce qui est vraiment petit. Pratiquement, ils se servent de la limite de leur corps physique pour délimiter leur âme, ce qui en fait une chose vraiment ridicule.
On remarquera que si on doit se connecter avec un saint qu'on n'a jamais connu par exemple, c'est assez loin. Plus loin que la famille, ça c'est sûr. Et curieusement, plus le saint est grand, plus c'est loin, mais plus le secteur est large. Qu'on le veuille ou non, les terres pures sont loin dans l'atmosphère, et ce qui se tient entre elles et nous, c'est l'ensemble de nos représentations du monde, notre concierge, Hitler et le reste. Pour Rudi, tout cela est complètement empoisonné, il faut en sortir pour se nourrir. Si ces chemins ne sont pas nettoyés, les terres pures qui sont derrière resteront inatteignables. On peut évidemment créer un canal spécifique pour atteindre une représentation pure spécifique, et se servir de la lumière récupérée pour nettoyer le reste. On n'a d'ailleurs pas tellement d'autre choix. Mais c'est pour dire que la plupart des pratiquants ne vont créer qu'une seule ouverture, par laquelle ils vont se nourrir, et ignorer tout le reste. Sans voir que l'embryon de lumière qui est au centre ne grandira jamais dans la proximité de Hitler et de notre concierge. Ou alors il va prendre une forme très bizarre, et ce qui est sûr, c'est qu'il va lui manquer de la matière. Il lui faudra revenir pour la trouver.
Ce que je dis là peut paraître étrange, Dieu à l'extérieur, ensuite une large couche de merde de plus en plus dense, et nous au centre. Et il nous faut créer un chemin jusqu'à cet "extérieur". Et pourtant, on le retrouve dans la kabbale, qui représente la structure de l'univers, c'est-à-dire de nous finalement. On a tendance à représenter les sephirot sous forme d'arbre, et donc à les associer au système des chakras, mais c'est insuffisant. Cette sphère se trouve également tout autour de nous, avec tous les chakras au centre, en malkut. Du moins c'est la condition ordinaire. C'est-à-dire que depuis chaque chakra on peut/doit tracer des chemins qui aboutissent à la lumière infinie.   

images

   

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Commentaires
L
Wow, merci à tous les deux !<br /> <br /> Même si je comprends ce que vous dites intellectuellement, je ne suis pas du tout sûr que cela me concerne pratiquement.<br /> <br /> J'ai plutôt l'impression d'en être au stade de la réalisation matérielle des désirs, un peu comme si j'avais besoin de réaliser quelques travaux pratiques avant de passer à la classe supérieure. Comme un bébé qui a besoin de se faire les dents, d'apprendre à marcher... Et je crains que nous soyons nombreux dans ce cas.
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A
Et bien c'est à la fois très simple et très compliqué. Le désir c'est toujours le désir de quelque chose (qui peut prendre plusieurs formes rustiques ou sophistiquées comme "rencontrer quelqu'un", "devenir un grand artiste" , avoir de vrais amis, être admiré, exercer sa compassion envers les misérables, posséder le lustre d' un "être puissant" , la force même d'un "tyran", vivre un amour sublime, voyager dans des contrées inconnues et mystérieuses, se rapprocher de Dieu, etc.. ) <br /> <br /> <br /> <br /> Dans tous les cas de figure, on espère tirer à soi une situation externe ("contingente" et "factuelle" en langage philosophique) dans laquelle ce désir basique est censé venir se réaliser, nous offrir une sorte de "scène" pour que nous entrions en jeu. En fait nous sommes des voyeurs en puissance. <br /> <br /> <br /> <br /> Là, on fait des efforts plus ou moins intenses pour obtenir satisfaction, afin que notre programmation antérieure s'accomplisse. Et ça marche plus ou moins bien, en fonction de tas de facteurs aléatoires difficiles à maîtriser pour tout un chacun. <br /> <br /> <br /> <br /> En général, le "commun" s'arrête là. S'il a de la "chance", il va plus ou moins "réaliser" ses désirs dans la sphère matérielle (on dira qu'il a "réussi sa vie") ou désespérer de ne jamais parvenir à ses fins.<br /> <br /> <br /> <br /> Un être moins commun va examiner les choses plus attentivement : ce désir qui m'anime quel qu'il soit, il consiste en quoi en fait et me pousse où ? <br /> <br /> <br /> <br /> Et là il prend conscience que c'est au fond toujours rien d'autre qu'une image dans l'esprit qui ne nourrit pas par elle-même (sinon elle ne serait pas motrice), car elle n'est pas vivante, même si elle paraît intense et fascinante au premier abord. Il s'agit en fait d'une illusion propre à une combinaison de lumière "vitale" et "mentale" sans vraie densité. <br /> <br /> <br /> <br /> Car elle ne donne pas d'énergie mais en absorbe (si on allait plus loin, on verrait qu'elle est est portée et "nourrit" en fait des catégories d'êtres différents de nous). C'est une "image-vampire" et non une image-vie et de vérité (pour nous car tout est relatif dans l'univers). <br /> <br /> <br /> <br /> Et donc elle nous pousse à trouver à l'extérieur une concrétisation, une scène singulière. La question pratique c'est donc "comment faire pour que cette image en soi soit nourrissante", qu'elle devienne une substance générée par et pour l'âme et non une simple extraction cérébrale qui pousse à extérioriser un drame dont nous serons à la fin les malheureuses victimes, même si nous espérons êtres secrètement les heureux vainqueurs ?<br /> <br /> <br /> <br /> En gros, comment profiter pleinement du film en demeurant dans son fauteuil ? <br /> <br /> <br /> <br /> Et là la réponse c'est qu'il faut intensifier au maximum le pouvoir de cette image pour qu'elle devienne une vie en elle-même, avec tout ce qu'elle implique d'agréable et de désagréable, de tensions et de relâchement, de lutte et d'apaisement, et ne surtout pas tenter de l'affaiblir ou de l'éteindre par répression.<br /> <br /> Il faut donc l'embrasser à point, même si elle heurte nos conceptions et nos identifications ordinaires. <br /> <br /> <br /> <br /> Ainsi l'image devient vivante, un courant qui nous attire et nous fascine en tant que "représentation" et nous confère son énergie motrice. Mais elle menace de nous engloutir. A ce point, il s'agit d'examiner à nouveau : ce désir qui m'anime a donc deux aspects, une "image-représentation" et une force qui me pousse et sollicite mon adhésion pour s'incarner, dynamise les muscles de mon esprit, mais au fond d'où provient-il ?<br /> <br /> <br /> <br /> Et là survient le paradoxe. Il ne peut pas provenir d'autre chose que de moi, que de mon esprit, mais en même temps il doit être "réalisé" par autre chose que moi, afin que je sois vraiment satisfait, car ce que je désire, c'est m'unir à une représentation qui me plait, la sentir vivre en moi, mais comme un autre et non comme la seule production du même, sentir que "quelque chose" ou plutôt "quelqu'un" me répond, afin de sentir enfin que je ne suis pas seul. <br /> <br /> <br /> <br /> Mais l'erreur consiste à vouloir que cet "autre" soit exclusivement recherché dans la dimension externe et matérielle parce qu'on a pas de "foi" et qu'on ne fait confiance qu'aux sens et au mental. Et là on peut attendre jusque la saint glin glin, sans compter qu'on devient de fait esclave de facteurs externes.<br /> <br /> <br /> <br /> Or, les témoignages nous indiquent tous formellement et unanimement qu'un "autre" agit dans notre coeur à notre insu le plus souvent. Il s'agit d'un autre nom de l'"âme", un "mixte" de matière et d'esprit. Elle est porteuse d'une "information" distillée par un être extérieur à soi mais qui se manifeste en nous et à nous par nous (dans nos "canaux"), qu'à défaut d'autre terme on ne peut appeler autrement qu'"ange". <br /> <br /> <br /> <br /> C'est cet ange qui a posé la graine du désir en nous et qui attend de prendre forme pour qu'on le reconnaisse pour peu qu'on l'appelle (= qu'on en aie le désir intense même très voilé), car il peut prendre absolument toutes les formes qu'il veut sans aucune limitation de morale ou de quoi que ce soit. <br /> <br /> <br /> <br /> Paradoxalement c'est dans cet "ange" que réside le fondement de notre identité introuvable ailleurs et de toute identité d'ailleurs, c'est lui qui nous la confère car il réside depuis toujours au tréfonds de notre esprit, les autres formes d'identité n'étant paradoxalement que la diffraction de cette identité là, jusqu'à l'identité mathématique et logique.<br /> <br /> <br /> <br /> En d'autres termes, le "désir de Dieu" ou "désir d'infini" représente la forme purifiée du désir fondamental de trouver dans une dimension concrète et physique (dans une "forme") une altérité qui incarne à la fois notre besoin d'image et de mouvement. <br /> <br /> <br /> <br /> Mais dans la sphère des "religions" seulement certaines formes ont le "droit de cité". Ce sont celles qui correspondent aux parcours obligés des fondateurs de religions et des saints qui sont à leur suite. Ils ont croisé au cours de leurs vies terrestres certaines personnes, posé certains actes, modelés certains esprits puis sont allés s'éteindre au ciel dans les sphères de l'absolu d'où ils répondent si on s'adresse à eux avec suffisamment de conviction et de sincérité, distillant dans l'atmosphère leurs effluves et leurs émanations respectives. <br /> <br /> <br /> <br /> Par exemple, la vie du Christ représente un certain "modèle". Si on veut se relier à sa forme d'énergie, il faut impérativement méditer sur certains clichés propres à sa vie (la Passion, les stations de la croix, etc...), car il a un parcours unique et singulier qui réunit l'absolu et un sorte mode relatif, sa propre vie. <br /> <br /> <br /> <br /> Ces clichés sont vivants éternellement, mais quelque part ils ne peuvent plus "bouger", depuis que le Fils est "remonté" vers le Père, laissant la place à l'"Esprit". Ils ont été déterminé comme dans un film. <br /> <br /> <br /> <br /> En réalité, il existe un réservoir infini de clichés tant dans notre propre esprit que dans l'univers (les deux étant infinis) et qui ne correspondent pas forcément aux sillons connus, tout simplement parce que l'absolu se manifeste toujours dans et par le relatif qui par définition est contingent et imprévisible. <br /> <br /> <br /> <br /> Pratiquement, on ne peut se relier à l'absolu qu'en fonction des personnes qu'on rencontre dans la sphère matérielle et qui nous permettent de tisser un lien. Donc personne n'a jamais le "fin mot" de l'histoire car l'histoire est sans fin. <br /> <br /> <br /> <br /> Si on ne réaliser pas empiriquement ces rencontres, le lien n'est pas tissé et on ignore des pans entiers de l'absolu. C'est pour cette raison qu'il est dit que la rencontre avec un "maître" vivant ou un assemblée de disciples est le fondement de la vie spirituelle. En fait il suffit d'identifier comme tels et de croiser des contenus spirituels valides pour créer des connexions dans son cerveau. Mais ces connexions doivent être créées, elles n'existent pas à priori. C'est le privilège du "temps" de permettre ces connexions et de laisser advenir ainsi une infinité de désirs. <br /> <br /> <br /> <br /> Alors, pour en revenir à nos moutons, lorsque le désir pour une "image-mouvement" se manifeste d'une façon ou d'une autre dans notre vie, nous attendons sans le savoir qu'un autre joue la scène à notre place mais cet "autre" est rarement bien identifié. <br /> <br /> <br /> <br /> Le remplissement de ce désir par un "autre" c'est l'"ange" et le "lieu" de ce remplissement c'est l'âme que nous offrons et que nous devons au préalable avoir vidée et purifiée.<br /> <br /> <br /> <br /> Ce "remplissement" peut aussi se réaliser dans la sphère matérielle. Dans ce cas l'âme se manifeste d'une façon tangible et sensible, mais ce n'est en rien obligatoire pour que le désir trouve son exutoire réel et l'action advienne, c'est à dire devienne une vie génératrice de qualités et non un trou noir dissolvant.<br /> <br /> <br /> <br /> Et pour cela il suffit de capter son essence qui ne porte pas dans sa "satisfaction" apparente et externe, mais dans la vie qui supporte sa tension inhérente. <br /> <br /> <br /> <br /> Il doit simplement être fort et non contradictoire mais pas forcément "bon". Or, pour être non contradictoire il doit être absolu même s'il a une apparence "négative". Par exemple, si je désire assassiner quelqu'un, je porte en moi un désir relatif de mort.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais si je tue effectivement autrui "pour de bon" même dans mon imagination (et on pourrait décrire l'opération dans toutes ses modalités grossières et subtiles), alors je ne peux plus rien désirer faute de combattant, car le vrai désir de ce désir ne réside pas dans la destruction d'autrui contrairement aux apparences (c'est l'illusion et la contradiction), mais dans la vie inhérente et constitutive au désir même. <br /> <br /> <br /> <br /> "Désirer détruire" est donc une locution contradictoire. En fait on ne peut que désirer la vie. En revanche, on peut aimer la mort car personne n'échappe à l'amour universel qui est la nature de l'être (on peut aimer ne pas aimer la mort mais on ne peut pas désirer ne pas désirer la vie). <br /> <br /> <br /> <br /> Le désir est donc le moteur de la vie de l'âme et son combustible, étant l'espace de mise en scène dans lequel le désir se métamorphose en multiples formes et personnages. <br /> <br /> <br /> <br /> Donc ceux qui détruisent effectivement autrui n'ont en fait pas de réel désir, sinon ils se tiendraient tranquille. Ils n'aiment pas le désir mais préfèrent tuer. Ils ont choisi la mort. En fait, ils aiment tuer comme nous aimons tout les actes que nous commettons (on ne peut pas ne pas les aimer quelque part), "positifs" comme "négatifs".<br /> <br /> <br /> <br /> Ce qui est proprement vertigineux, dans la mesure où nous pouvons réaliser que la substance du monde est bien quelque part l'amour auquel personne n'échappe car il est synonyme d'être. On ne peut pas nier l'amour même si on ne peut pas aimer ceci ou cela. <br /> <br /> <br /> <br /> En revanche, on peut assassiner le désir de deux façons : en le réprimant sauvagement, en voulant qu'il s'extériorise et se fige en une dimension sans altérité. N'est-ce pas la racine du péché finalement ? Le non humain refusera éternellement l'être-de-désir qu'il est, soit en bridant de toutes les façons le désir qu'il porte en lui (trace de l'absolu, du monde de l'esprit purement émané), soit en l'évacuant insidieusement, soit en le tuant carrément. <br /> <br /> <br /> <br /> Si l'homme ne peut renoncer à l'amour qu'il est, il peut assassiner par amour son désir et l'objet de son désir. N'est ce pas le fondement du crime passionnel ? <br /> <br /> <br /> <br /> Les amants criminels sont portés par l'amour de la mort en tant que telle et non par le désir reconnu de tuer qui les absoudrait de l'acte même imaginaire par une forme de "confession", car il ne peut être véritablement complètement conceptualisé étant le contraire même du désir. C'est donc le désir qui sauve et non l'amour. <br /> <br /> <br /> <br /> En d'autres termes, la "mort" ou plutôt entité-mort est un être qui a pris possession de l'esprit de vie et a fauché l'âme ou puissance du désir. Elle s'est substitué à lui en le transformant en mort vivant, en machine, en zombie. <br /> <br /> <br /> <br /> C'est pour cette raison qu'on peut tout désirer sauf la mort en tant que non-désir, si on comprend la nature profonde du désir porté par un "je" à destination d'un "autre" qui donne vie. En revanche, on ne peut pas ne pas aimer, même ce qu'on aime pas. Or à ce titre, on peut paradoxalement aimer ne pas désirer et donc aimer la mort elle-même, ce qui est la proprement la porte de l'enfer. <br /> <br /> <br /> <br /> Qu'on ne désire donc pas ceci ou cela sous telle forme, mais simplement qu'une "image-mouvement" prenne vie par un autre, un peu comme si nous assistions à un spectacle, à un théâtre, à un drame dont nous serions à la fois la scène et le projecteur mais non les acteurs principaux ni le scripteur.<br /> <br /> <br /> <br /> Si je veux être l'acteur en propre, alors je m'"identifie" fallacieusement aux personnages et à l'action en cours et je perds mon rôle naturel : offrir une scène vierge au sein de laquelle une action spontanée puisse avoir lieu. <br /> <br /> <br /> <br /> La scène que nous offrons aux protagonistes, c'est notre âme, le spectacle qui se déroule c'est celui des dieux, ce sont les anges et les démons qui festoient, la forme secrète de nos passions et de nos émotions animée par une Intelligence mystérieuse aux dessins insondables.
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D
Bon, je comprends que tu as fait une grande découverte, mais ça n'est que la 1ere d'une longue série, et elles sont toutes interdépendantes. Car le désir oui, mais au fond pas le désir d'un objet. C'est en réalité le désir de quelqu'un. Et ce quelqu'un ne peut pas être une personne ordinaire, mais seulement un être divin... qui ne peut pas être réellement extérieur, mais qui n'est pas non plus toute à fait nous-mêmes.<br /> <br /> En somme si l'on veut que ce désir soit un jour comblé, il est bien nécessaire de comprendre quelle sorte d'être nous désirons, et de quelle façons nous pourrons le posséder, le rapport qu'il a avec nous etc... Parce que si on en reste à la première étape, la découverte du désir, eh bien, ça nous fait une belle jambe.
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D
Il a l'air très bien ton livre, mais il faut partir de ce que les gens comprennent, l'âme, les anges, c'est bien pour les gens qui te ressemblent, mais j'ai plutôt l'impression que le commun a besoin avant tout d'identifier son désir, la puissance de son désir, de comprendre comment il fonctionne et comment c'est ce désir qui peut animer sa vie.
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D
Si tu es toujours chrétien, c'est un livre sur l'oraison, après tout, qui explique de quelle façon concevoir un être divin qui soit humain en même temps, sans rester dans le vague ni le flou. De même au niveau des conceptions théologiques, l'exposé en est plus clair que partout ailleurs. Pour avoir discuté avec un certain nombre de chrétiens, personne ne sait en réalité comment s'y prendre, même si des méthodes existent. Mais très peu lues et encore moins comprises, d'autant qu'en terre chrétienne, personne n'a rien écrit au sujet du corps subtil. <br /> <br /> Enfin tu n'as qu'à jeter un coup d'œil sur le sommaire.
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Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


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