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L'entraînement de l'esprit
A lire...
12 février 2017

Changer

Pendant longtemps, on se dit "Avec tout ce que je fais comme pratique (prière ou méditation), comment se fait-il que je change si peu ?". Et puis un jour on se dit le contraire :"Avec le si peu de lumière qui est là, comment se fait-il qu'il y ait de tels changements ?". Parce que bon, je me sens minable de chez minable. C'est normal je pense, parce que c'est par parties. Alors il y a des parties qui s'éclairent de plus en plus, et qui par contraste font vraiment ressortir la minabilité du reste. 
Ça me paraît mieux tenir debout que la vague explication qu'en donne le Père Sophrony (dont je reconnais bien par ailleurs qu'il est mille fois plus éclairé que moi, mais on peut être éclairé et pas forcément précis dans ses explications) : la lumière de Dieu nous éclaire comme par l'arrière, et nous voyons la saleté devant nous. Mais où se situe cet arrière ? Soit c'est dans le corps, soit ça ne l'est pas, et si ça ne l'est pas, ça n'est nulle part, parce que la vaie chose se passe dans le corps. Donc dans le corps, ça n'est pas derrière. La métaphore n'aide pas beaucoup à trouver la bonne chose. En revanche, on peut sentir très bien que la lumière circule à 12h du 3è chakra, ou à 4h, ou à 7h... c'est assez précis, en fait. Et assez intense. Et cette intensité nous fait voir à quel point les autres chakras, où ça ne circule pas pareil, sont encrassés. Et on peut se dire aussi "mais si ça circulait partout pareil, je pourrais éclairer ma chambre dans l'obscurité". Sauf que ça ne circule pas du tout partout. Et un tout petit peu de ça dans la tête, déjà ça éclaircit sacrément l'esprit, et on se met à voir plein de choses bien curieuses. Mais il faut que ça soit la vraie lumière, celle qui a un grand pouvoir même en quantité infinitésimale. Et quand on voit ce qui est et ce qui pourrait être, d'abord on se sent minable, et ensuite on comprend que tout soit possible. Si la lumière enlevait toute cette crasse qui est dans le corps, il est bien concevable qu'il pourrait guérir de tout. Les problèmes physiques n'apparaissent plus comme ils avaient coutume d'apparaître. On sent que c'est de la crasse condensée. Ainsi que tout ce qui ne va pas.

Je n'ai jamais réussi à m'obliger à faire un régime, du moins jamais longtemps. Donc je ne mange pas très bien. J'ai fini par laisser tomber cet aspect de la question, parce que ça soulevait des résistances qui fabriquaient du karma si je tentais de les affronter. Bref. Mais depuis quelque temps, je sens qu'il y a des choses que je n'arrive plus à manger, et d'autres que je n'ai jamais mangées et que je mange plus volontiers. Mais surtout il arrive une chose extraordinaire : je bois de l'eau. Ça peut paraître délirant comme proposition. Mais je déteste l'eau. Faut dire que j'ai bu du coca pendant 20 ans à peu près exclusivement, et ensuite, j'ai remplacé ça par des choses moins pires, mais toujours sucrées. Je sais qu'à un tel degré de torsion des habitudes, la volonté n'y peut strictement rien. Depuis des années, j'essaie d'opter pour le moine pire quand c'est possible, mais j'en était rendu à espérer un miracle. On ne peut pas passer son temps à se forcer à faire des choses qu'on ne veut pas. Il y a quelques semaines, j'avais placé une bouteille d'eau de 50cl sur mon bureau pour y penser. A la fin de la journée, j'en avais pas bu la moitié. J'ai laissé tomber l'idée (déjà testée maintes fois, toujours avec le même insuccès). On pourrait se dire qu'en mangeant plus à peu plus sain, le corps va se détordre progressivement. Mais en fait non, il y a un point où ça n'est pas possible, il reviendra toujours vers ses mauvaises habitudes.
Donc ça a commencé il y a une semaine peut-être. D'abord, j'ai laissé une demi assiette de ravioles, qui avaient vraiment une odeur qui me déplaisait. Le lendemain, j'ai laissé du poulet aux châtaignes, là encore il y avait quelque chose de trop bizarre. Et puis depuis quelques jours, je me rends compte que j'ai envie de boire de l'eau par moments. Et puis tiens, j'ai envie de fruits aussi par moments - alors que c'est le truc que je ne touche jamais, par une inexplicable répulsion -, et même des légumes. Et hier, je n'ai même pas mangé de gâteau au chocolat Picard. Tout ça va de pair avec le délogement d'un certain nombre de plaques de crasse énergétique, qui a été assez net ces derniers temps. Selon mes standards, il s'agit de couches assez profondes, du genre qu'on ne touchera jamais par sa propre industrie. Il y a bien entendu encore mille degrés de profondeur sous celui-là. 
Alors on pourrait se dire "non mais la nourriture, quand même, c'est pas un grand miracle". Mais le karma n'est pas organisé de la même façon pour tout le monde. Pour d'autres, le grand miracle, ça sera d'avoir une vie de couple où l'autre est son meilleur ami, son parent, son enfant... bref, une âme vraiment très proche. Pour moi, ça a été aussi facile que manger sainement pour d'autres. Mes mauvaises relations affectives (quand même bien implantées depuis la toute petite enfance) se sont révélées un karma superficiel contre toute attente. Facile à changer. Mais la nourriture... Alors bon, il y a 10 ans j'avais un ami pratiquant qui mangeait très sainement, et qui quelque part me jugeait assez faible de m'enfiler du coca et des tartes à l'abricot quand je venais chez lui. Mais lui, il n'a jamais réussi à garder longtemps une femme, alors que c'était son grand rêve, et qu'il lui en passait pas mal entre les bras. Je ne sais pas s'il est avec quelqu'un aujourd'hui. 

Bref, on ne peut pas choisir dans quel ordre on va changer. On ne peut pas non plus choisir de changer. On peut seulement faire circuler la lumière, le peu qu'on arrive à capter si on y arrive, et c'est elle qui fait les changements, dans l'ordre des couches successives. Et c'est vraiment étonnant. Comme le dit Saint Bonnet, il n'y a pas de miracles, il y a juste des choses que certains peuvent faire, et pas leur voisin.

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Commentaires
B
Et puis être illuminé ou pas, j'ai l'impression que c'est très relatif et je me vois juste comme quelconque, qu'on se voie comme très bon ou très mauvais, cela a le fâcheux effet de détourner l'attention sur le moi aux dépends du reste.
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B
Pas de soucis, je ne l'ai pas senti ainsi, et pas la peine de prendre des gants, je sais que je suis naïf à la base :-) on peut prévoir certains comportements pervers de façon instinctive, lorsqu'on est trop ingénu il faut apprendre sur le tas, après s'être fait avoir. Si l'on apprend bien on peut rattraper son retard, il faut juste laisser leurs nuances aux faits et ne pas tomber dans l'excès inverse, qui est la paranoïa. Je vous réponds dans l'article suivant.
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D
Au fait ne croyez pas que mes bons conseils paternalistes soient une tentative de me placer au-dessus de vous. J'ai lu le journal de Solaris et je sais assez bien qu'on peut être illuminé au bon sens du terme et sérieusement naïf. Que j'aie les pieds davantage sur terre ne veut pas dire que j'aie la tête plus haut dans le ciel, loin de là.
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D
Avec ce récit je comprends mieux vos doutes concernant les relations.<br /> <br /> Il y a plusieurs choses qui méritent d'être dites. Premièrement le fait d'habiter avec quelqu'un qu'on aime n'est pas la cause du bonheur. Le bonheur on le tient de Dieu, ce qui permet éventuellement de faire profiter quelqu'un du peu qu'on a (parce que je ne prétends pas non plus être uni à Dieu comme les saints, loin de là). Je l'ai observé maintes fois. Si Dieu s'absente, "l'être aimé" devient terne et sans intérêt, et on sait que si la situation devait perdurer il finirait par nous insupporter, et on finirait comme les autres couples qu'on connaît (je n'en connais pas vraiment qui vont si bien que ça). Alors certes, on peut s'aider temporairement de la bonne relation qu'on a construite, mais ça n'est pas une solution. Si on perd Dieu, c'est Dieu qu'il faut retrouver, grâce à quoi tout rentre en ordre. <br /> <br /> Sur la façon dont vous avez connu Dieu, je ne crois pas aux privilèges, du moins pas dans ce cadre. Vous êtes resté ouvert, et c'est ce qui a permis à cette énergie féminine de vous habiter. Toute souffrance peut être utilisée de cette façon (ou même tout événement de la vie), sauf que le réflexe habituel est de se fermer. Mais "Dieu" est toujours présent et s'offre à tout être vivant. C'est nous qui le refusons (il s'agit ensuite de voir comment).<br /> <br /> Il est évident qu'après cela, ce n'est même pas la peine d'en parler aux "gars", sauf si on se sent la mission d'enseigner, et alors bon courage, surtout avec ce sujet. Je pense comme vous que le mot d'amour désigne à peu près tout sauf l'amour, surtout quand il s'agit de couples. J'ai essayé d'en parler à mes amis à une époque, pour leur dire qu'il n'était pas si difficile de trouver quelqu'un, mais c'était systématiquement mal interprété. A savoir que les gars dissimulent leur vrai but, qui est la satisfaction de leur désir sexuel et affectif, sous le nom d'amour. Et bien sûr ils ne s'en rendent absolument pas compte. Et ils vont sortir à de pauvres filles leur discours romantique, mais heureusement les pauvres filles ne sont pas si folles...<br /> <br /> Si vous voulez vous installer avec une fille, le point d'entente ne peut pas être spirituel. C'était aussi l'idée de mon ami, il se considérait comme yogi, c'est vrai qu'il passait sa vie à pratiquer toutes sortes de choses (étant artiste, c'était possible). Evidemment il parlait de ça aux filles, qui comprenaient tout de suite que pour être avec lui, il fallait faire semblant de suivre le même chemin. Elles sont malines. En même temps, vu de l'extérieur, c'était gros comme une maison. Lui, évidemment, ne voyait rien, tellement il avait envie que ça soit comme ça. Et puis ça n'était pas la peine de lui faire remarquer qu'il se faisait mener en bateau, il n'écoutait rien. Bref, pour dire que si vous attendez quelque chose de ce point de vue, l'autre va le sentir et en profiter. <br /> <br /> Dans mon expérience, la base du couple, c'est une fille qui sait tenir une maison, et qui aime ça. Le développement spirituel, elle le tiendra de vous, mais sans lui en parler spécialement. Il faut savoir que la femme est mieux ancrée que l'homme au niveau du quotidien, c'est son milieu naturel, mais totalement à l'ouest au niveau intellectuel. Il n'y a rien de pire que de leur parler spiritualité, ça les fait décoller et en général elles n'atterrissent plus. N'ayant généralement pas de "sphère intellectuelle", elles se perdent dans tous les mirages qui se présentent. J'en ai vu des vraiment barrées, elles sont bien pires que les gars dont la structure intellectuelle est en moyenne plus solide. Je ne sais plus quel auteur disait que les femmes sont des êtres parfaits, mais qu'il y a un sujet à éviter avec elles, c'est la théologie, parce que là elles deviennent folles. Bref, si vous tombez sur une fille qui est déjà devenue folle par ce biais, vous allez au devant de graves ennuis, et les autres il ne faut surtout pas leur en parler... C'était l'erreur de mon ami, qui pourrissait de cette façon toutes celles qu'il touchait. Parce que forcément, elles voulaient avoir son niveau, devenaient jalouses de ses réalisations proclamées etc...<br /> <br /> Moi-même je consacre ma vie à la pratique, et j'ai de la chance, parce que mon amie n'est pas attirée par ça. Et je ne lui ai pas demandé de le devenir. Une femme est parfaitement capable d'aimer authentiquement quelqu'un sans s'intéresser à la "spiritualité". En plus, comment s'en sortir dans un couple si les deux veulent passer leur temps à méditer. Sans rire, qui va s'occuper des tâches matérielles ? Non pas que je ne fasse rien, je fais quand même le jardinage, et elle m'aide. Mais si à l'heure de préparer le repas, les deux veulent faire de la méditation, je vous garantis qu'à terme, il va y avoir un souci. Je veux bien croire qu'il existe des couples de yogis qui mangent des orties, vivent dans des grottes et visitent ensemble les sept cieux. Mais ça n'est pas moi. Dans mon univers, on part du monde matériel. Ça n'est pas la peine d'avoir des visions de la Vierge si on laisse crever les plantes parce qu'on oublie de les arroser. Ce que j'attends de mon amie, ce n'est pas qu'elle se mette à faire de la méditation, c'est qu'elle ouvre les yeux et regarde autour d'elle, et qu'elle y voie clair. C'est à partir de la vision claire de ce qui se passe ici qu'on peut ensuite percevoir d'autres choses plus subtiles. En tous cas c'est le mode de développement le plus sûr, le reste est beaucoup plus risqué. Et d'ailleurs si on regarde les biographies de maîtres, on voit qu'ils exigent d'abord de leurs disciples de savoir effectuer correctement les tâches matérielles. Et "parler" de spiritualité est souvent plus un obstacle qu'autre chose, pour le développement spirituel de ceux qui nous entourent. Ça les fait rêver, et ça n'est pas ce qu'on veut.<br /> <br /> Pour votre question, la formulation est curieuse. Mais je crois comprendre. Vous vous demandez si un désir d'union spirituel est censé être vécu au plan terrestre. Car il me semble que votre désir n'est pas terrestre par nature (d'après votre récit). Cela serait plutôt un désir d'union au niveau de l'âme, que vous souhaiteriez incarner au plan terrestre. Je pense que je suis fabriqué un peu pareil (si j'ai bien compris ce que vous dites), j'ai toujours eu ce désir. C'est ce qui a fait que je n'ai jamais gardé une relation plus de 15 jours, du temps où j'étais célibataire. J'a toujours préféré être seul que mal accompagné. En fait je ne pensais pas que mon désir d'union était appelé à s'incarner, et je n'ai jamais regardé dans cette direction. J'ai simplement écrit un "roman" où je le faisais évoluer, à travers divers personnages. Ma modélisation était très mauvaise au départ, ça se finissait toujours assez mal. Mais avec les années ça a changé, et à un moment donné, j'ai réussi à concevoir une relation qui fonctionnait. C'est à ce moment précis que cette fille m'est tombée dessus. J'ai regardé objectivement la situation, et je me suis dit que je serais capable d'avoir matériellement la relation que j'avais imaginée. C'était il y a plus de 5 ans. Il n'y a pas eu vraiment de transition. Du jour ou lendemain, j'ai simplement inclus cette personne dans mon champ énergétique, une opération effectuée maintes fois en imagination, donc facile... Ce qui voulait dire la traiter comme mon enfant, en réalité. La signification en est assez simple. Cela ne veut pas dire être disponible en permanence, mais quand l'autre en a réellement besoin. Si vous regardez dans les couples, cette condition n'est généralement pas remplie, car du fait des névroses complémentaires, les hauts et les bas ont lieu en même temps. Quand l'un va mal, l'autre va mal. Je ne vais pas tout le temps bien, et elle non plus, mais c'est toujours décalé, car nous ne sommes pas du tout pareils. <br /> <br /> Donc pour en revenir à vous, il me semble que le modèle est fautif à plusieurs endroits. Cela ne veut pas dire que vous ne trouverez pas, mais cela veut dire que pour que ça marche, vous devrez trouver quelqu'un de déjà évolué, qui pourra corriger les fautes de votre modèle. Quelqu'un qui a déjà une âme bien développée. Ça existe, mais ça ne court pas les rues. Si votre modèle était meilleur (par exemple en enlevant l'exigence de la spiritualité comme je l'explique plus haut), vous pourriez prendre à ce moment une âme qui n'est pas très développée, et qui se développerait grâce à la relation. N'importe quelle personne matérialiste, mais ouverte, deviendra spirituelle si vous lui transmettez de l'énergie spirituelle. Elle prendra votre énergie et ouvrira les yeux. Pas besoin qu'au départ elle en ait l'envie. Si elle vous aime, ça suffira. Vous devriez plutôt chercher du côté des filles simples et dévouées, avec un bon cœur, et aucune sorte d'ambition spirituelle.
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B
Je suis content pour vous, je vous souhaite bien du bonheur.<br /> <br /> <br /> <br /> Me concernant c'est un peu spécial, parce que dans ma jeunesse je suis tombé amoureux, plusieurs fois mais pas non plus beaucoup, surtout 2 ou 3 fois très fort, mais de personnes avec lesquelles rien n'a commencé, parce qu'il n'y avait pas de réciprocité, et qu'on ne parlait visiblement pas le même langage (j'avais l'air soit d'un gentil débile, soit d'un serial killer ou que sais-je). C'est par ces expériences de plus en plus intenses intérieurement, et de plus en plus douloureuses puisque tuées dans l’œuf (cela a été d'autant plus douloureux que la fille en face se révélait à chaque fois assez incorrecte), que j'ai reconnu quelque chose de divin, parce que c'est allé de plus en plus loin dans le don et le désespoir, jusqu'à une sorte de mort, après laquelle j'ai récupéré et ai ensuite constaté que j'étais amoureux en permanence, de quelque chose de très pur, à coloration féminine mais sans forme particulière. C'était Dieu sous un aspect féminin. C'est donc un échec global extérieur, mais en fait Dieu s'est révélé à moi de cette manière, et je Lui en suis très reconnaissant. Le fait que ces filles n'aient pas vu ce que c'était me suggère que c'est de plus une sorte de privilège, parce qu'à elles Il ne s'est pas fait connaître (enfin j'aurais préféré qu'elles le connaissent bien sûr). C'est après cela aussi que j'ai compris pourquoi aucun des hommes à qui je parlais de tout cela ne comprenais de quoi je voulais parler, faisant mine de comprendre et me ressortant toujours des conseils de drague comme si le sujet était d'attraper une fille légère, alors que j'étais terrorisé parce que confusément je voyais Dieu en face. C'est très dur de parler d'amour, parce que chacun en parle à partir de ce qu'il vit, et je crois que souvent cela ne va pas plus loin qu'un émoustillement physiologique assez inconscient, souvent les gens ne conçoivent même pas qu'on soit amoureux sans avoir connu l'autre sexuellement.<br /> <br /> <br /> <br /> Mes relations réelles, assez peu nombreuses, sont plutôt différentes, ce sont des filles qui sont venues vers moi et que j'ai acceptées, qui n'étaient pas spécialement mon genre mais chez qui je voulais voir les bons côtés (on m'a beaucoup dit quand j'étais jeune que j'étais trop perfectionniste, c'est peut-être pour cela que j'ai été tolérant). Et à chaque fois elles m'ont eu en me faisant miroiter un intérêt commun pour le domaine spirituel, point d'entente qui me semblait suffisant pour que la situation générale se perfectionne avec le temps. Mais à chaque fois la suite a révélé que c'étaient de grands mots pour m'amadouer, et j'ai appris ce que c'est que les psychopathes. J'ai aussi tiré du bon malgré tout de ces expériences, parce que je les ai aimées du mieux que je pouvais, tant que je croyais que quelque chose de constructif était possible, et j'ai arrêté les frais lorsque cela s'imposait. Et je crois que lorsqu'on aime avec pureté, cela nous fait toujours du bien au final.<br /> <br /> <br /> <br /> Une question que votre article m'a suggéré, c'est : est-ce qu'un désir d'union terrestre est forcément destiné à être vécu sur terre ? C'est une question à laquelle je ne prétends pas répondre, peut-être parce que c'est mon nœud principal et qu'il est actuellement dans un état bizarre (je dis cela parce que je ne suis pas pour autant satisfait de ma vie, mais ce parcours m'a fait découvrir des choses très profondes et m'a littéralement transformé en bien).
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Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


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