Précisions (entre autres)
Vu le temps que je passe à essayer de trouver des bons livres, j'ai décidé de faire une page "Extraits de livres" (colonne de droite), pour vous donner éventuellement l'envie de les lire, car finalement il n'y a pas de meilleure pub qu'un extrait - vu qu'ils sont bons justement, tout ce que je pourrai en dire sera bien plus pauvre que ce qu'ils peuvent dire eux-mêmes -. Personnellement je ne me détermine jamais sur une critique pour acheter un livre, mais toujours sur un extrait, car en une page on sait ce que ça vaut. Par contre je ne sais pas à quelle vitesse ça va avancer parce que c'est du boulot, scan, OCR, correction...
A part ça j'entreprends une expérience. Faire de "ne penser à rien volontairement" mon principal exercice de la journée. Evidemment pour écrire il me faut penser un minimum, mais pas tant que ça. Entre chaque phrase, il est aisé de ne penser à rien. Et même entre les mots que j'écris, il me semble. Il en va de même avec la lecture, je me suis rendu compte que lorsque je lis, il y a beaucoup de trous durant lesquels je ne pense à rien volontairement. J'ai remis en service un programme qu'un ami avait écrit, et qui fait un son à intervalle plus ou moins régulier selon la façon dont on le paramètre. Autrefois, je m'en servais pour la respiration consciente, maintenant je m'en sers pour ne penser à rien, et je peux noter que c'est plus facile que la respiration consciente. Peut-être parce que ça s'accompagne d'une certaine sensation/énergie assez notable au niveau de la tête, ce qui encourage à continuer.
De fait, si on le fait à peu près correctement, on remarque une fonte de la goutte blanche. Il y a cependant un palier à franchir (pour moi). En effet, si j'ai les yeux ouverts, je ne vois pas les visions qui m'indiquent les pensées involontaires qui ont pour vertu de nettoyer du karma. Je peux les sentir mais c'est quand même assez flou, du coup cette partie-là de l'exercice n'est pas super-efficace. Du coup, si je veux que ça donne réellement un résultat, il va falloir que j'apprenne à les sentir mieux.
Réflexion d'un lecteur :"bon dis donc je bloque pas mal sur cette idée d'interface. Au fonds je voudrais bien savoir de quoi tu parles, de "quelle matière" c'est fait. Alors bon. Dans mes moments les plus intenses et clairs, qui sont plein d'énergie (surtout et peut être uniquement) il y a effectivement le double mouvement que tu donnes de "recevoir" et "donner". Dans le 2ème j'ai pu remarquer, mais sans malheureusement trop mettre l'accent dessus, qu"il y avait "quelque chose" en lien avec l'énergie disons entre moi et le monde. Par exemple ce peut être l'apparition d'une forme (difficile à dessiner) qui serait ni de l'extérieur ni intérieur, mais qui contiendrait l'accord, l'accordage parfait. Une cadence parfaite genre accord de dominante qui se résout dans l'accord fondamental mais dont l'écoute purement musicale n'est qu'un pâle reflet... Bon tout ceci n'a probablement rien à voir avec cette histoire d'interface mais dans ces moments il n'y a pas vraiment le sens d'un "monde ou objet extérieur". C'est possiblement aussi un.etat de conscience plus subtil avec son objet (plus subtil aussi). Donc bon, l'interface..."
Ca pourrait bien ressembler. N'étant que très moyennement musicien, je n'emploierais pas cette image et donc je ne sais pas jusqu'où elle est valide. Le toucher me parle plus que l'oreille. Pour moi, l'interface est faite d'une substance lisse, alors que les photocopies sont très grossières, comme des noyaux de cerise dans un extracteur de jus... On imagine les dégâts. Donc lisse. La seule fois de ma vie où j'ai vu la claire lumière, sa qualité fondamentale c'était "lisse", il n'y a même pas un grain de la taille d'un atome, comme un miroir infini sans dimensions. Sauf qu'un miroir à côté c'est plus que grossier. De même les visions de thögal sont très lisses, moins que le claire lumière cependant. Et donc l'interface c'est le cran en-dessous. Je pense en réalité que l'interface doit devenir de plus en plus claire, et que c'est ce qui à terme, va donner les visions de thögal. En tous cas, la nuit, il m'est arrivé d'essayer d'évoquer la qualité de l'interface, non pas avec le monde, mais avec mon corps subtil, et ça donnait des visions de thögal, les chakras étant vus comme des fleurs se déployant, c'est à la fois lisse et d'une finesse extraordinaire. Pour moi, c'est cette finesse lisse qui donne la félicité. Les chrétiens emploient le terme de "suavité", il me semble que ça se rapporte à cette substance là.
Inutile de préciser que s'il y a des images qui s'impriment dans cette substance, c'est très secondaire. Alors que la forme est l'essence même de la photocopie (elle est toute entière dans ce qu'elle représente), elle est très secondaire au niveau de l'interface. Si on "pense" à quelqu'un au niveau de l'interface, on ne verra d'image que dans la mesure où elle sert à évoquer la qualité, et ensuite on se concentrera plutôt sur la qualité. Evidemment ça change tout le temps.
D'ailleurs, on pourra remarquer que le lien étroit entre la forme et la photocopie n'est pas un accident. Une forme, par définition, ça délimite. Si je visualise un carré, il y a le dehors et le dedans. Et si je visualise quelqu'un, sa forme est un facteur de cristallisation de ma perception. Le nez, les yeux... tout ça c'est quand même assez fixe par nature, et il y a un dedans et un dehors, là aussi. A l'inverse, si on évoque une personne au niveau de l'interface, soit il n'y aura pas de forme, donc aucune délimitation, soit il y aura une forme qui appellera une qualité - surtout dans le cas du yidam, en fait. Mais dans le cas des personnes humaines, je fais mieux d'oublier les formes. Par exemple si je pense au Père Paisios selon l'image, je vois devant moi un petit machin tout étriqué. Si j'y pense selon l'interface, c'est une substance géante sans limitation, mais avec une structure mouvante. Il n'y a que dans le cas du yidam que les deux choses sont à peu près reliées, sans doute parce qu'il a été conçu comme ça. Mais il faut bien réaliser qu'en principe, notre mental qui visualise les gens oublie d'y inclure leurs qualités, mais par contre il n'oublie aucun défaut... Alors tant qu'on fait appel à lui pour se les représenter, il y a un petit souci. Je veux dire que même si on peut évoquer l'image d'une personne qu'on aime bien, penser à ses expressions, ses gestes etc comme porteurs de qualités, comparé à ce qu'on trouve dans l'interface, c'est zéro.
Cela serait peut-être à rapprocher de Lusseyran. Il ne voyait pas les gens mais percevait leurs qualités. Je pense que je me les représente avec le même outil qu'il utilisait, parce que quand je le lis, je reconnais bien là ma façon de percevoir. Sauf qu'il est capable de décrire ce qu'il voit, et pas moi. Du coup, ceux qui veulent se faire une idée du type de perceptions qui existent au niveau de l'interface, vous n'avez plus qu'à aller le lire...