Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'entraînement de l'esprit
A lire...
19 janvier 2017

Précisions (entre autres)

Vu le temps que je passe à essayer de trouver des bons livres, j'ai décidé de faire une page "Extraits de livres" (colonne de droite), pour vous donner éventuellement l'envie de les lire, car finalement il n'y a pas de meilleure pub qu'un extrait - vu qu'ils sont bons justement, tout ce que je pourrai en dire sera bien plus pauvre que ce qu'ils peuvent dire eux-mêmes -. Personnellement je ne me détermine jamais sur une critique pour acheter un livre, mais toujours sur un extrait, car en une page on sait ce que ça vaut. Par contre je ne sais pas à quelle vitesse ça va avancer parce que c'est du boulot, scan, OCR, correction...

A part ça j'entreprends une expérience. Faire de "ne penser à rien volontairement" mon principal exercice de la journée. Evidemment pour écrire il me faut penser un minimum, mais pas tant que ça. Entre chaque phrase, il est aisé de ne penser à rien. Et même entre les mots que j'écris, il me semble. Il en va de même avec la lecture, je me suis rendu compte que lorsque je lis, il y a beaucoup de trous durant lesquels je ne pense à rien volontairement. J'ai remis en service un programme qu'un ami avait écrit, et qui fait un son à intervalle plus ou moins régulier selon la façon dont on le paramètre. Autrefois, je m'en servais pour la respiration consciente, maintenant je m'en sers pour ne penser à rien, et je peux noter que c'est plus facile que la respiration consciente. Peut-être parce que ça s'accompagne d'une certaine sensation/énergie assez notable au niveau de la tête, ce qui encourage à continuer.
De fait, si on le fait à peu près correctement, on remarque une fonte de la goutte blanche. Il y a cependant un palier à franchir (pour moi). En effet, si j'ai les yeux ouverts, je ne vois pas les visions qui m'indiquent les pensées involontaires qui ont pour vertu de nettoyer du karma. Je peux les sentir mais c'est quand même assez flou, du coup cette partie-là de l'exercice n'est pas super-efficace. Du coup, si je veux que ça donne réellement un résultat, il va falloir que j'apprenne à les sentir mieux.

Réflexion d'un lecteur :"bon dis donc je bloque pas mal sur cette idée d'interface. Au fonds je voudrais bien savoir de quoi tu parles, de "quelle matière" c'est fait. Alors bon. Dans mes moments les plus intenses et clairs, qui sont plein d'énergie (surtout et peut être uniquement) il y a effectivement le double mouvement que tu donnes de "recevoir" et "donner". Dans le 2ème j'ai pu remarquer, mais sans malheureusement trop mettre l'accent dessus, qu"il y avait "quelque chose" en lien avec l'énergie disons entre moi et le monde. Par exemple ce peut être l'apparition d'une forme (difficile à dessiner) qui serait ni de l'extérieur ni intérieur, mais qui contiendrait l'accord, l'accordage parfait. Une cadence parfaite genre accord de dominante qui se résout dans l'accord fondamental mais dont l'écoute purement musicale n'est qu'un pâle reflet... Bon tout ceci n'a probablement rien à voir avec cette histoire d'interface mais dans ces moments il n'y a pas vraiment le sens d'un "monde ou objet extérieur". C'est possiblement aussi un.etat de conscience plus subtil avec son objet (plus subtil aussi). Donc bon, l'interface..."

Ca pourrait bien ressembler. N'étant que très moyennement musicien, je n'emploierais pas cette image et donc je ne sais pas jusqu'où elle est valide. Le toucher me parle plus que l'oreille. Pour moi, l'interface est faite d'une substance lisse, alors que les photocopies sont très grossières, comme des noyaux de cerise dans un extracteur de jus... On imagine les dégâts. Donc lisse. La seule fois de ma vie où j'ai vu la claire lumière, sa qualité fondamentale c'était "lisse", il n'y a même pas un grain de la taille d'un atome, comme un miroir infini sans dimensions. Sauf qu'un miroir à côté c'est plus que grossier. De même les visions de thögal sont très lisses, moins que le claire lumière cependant. Et donc l'interface c'est le cran en-dessous. Je pense en réalité que l'interface doit devenir de plus en plus claire, et que c'est ce qui à terme, va donner les visions de thögal. En tous cas, la nuit, il m'est arrivé d'essayer d'évoquer la qualité de l'interface, non pas avec le monde, mais avec mon corps subtil, et ça donnait des visions de thögal, les chakras étant vus comme des fleurs se déployant, c'est à la fois lisse et d'une finesse extraordinaire. Pour moi, c'est cette finesse lisse qui donne la félicité. Les chrétiens emploient le terme de "suavité", il me semble que ça se rapporte à cette substance là.
Inutile de préciser que s'il y a des images qui s'impriment dans cette substance, c'est très secondaire. Alors que la forme est l'essence même de la photocopie (elle est toute entière dans ce qu'elle représente), elle est très secondaire au niveau de l'interface. Si on "pense" à quelqu'un au niveau de l'interface, on ne verra d'image que dans la mesure où elle sert à évoquer la qualité, et ensuite on se concentrera plutôt sur la qualité. Evidemment ça change tout le temps.
D'ailleurs, on pourra remarquer que le lien étroit entre la forme et la photocopie n'est pas un accident. Une forme, par définition, ça délimite. Si je visualise un carré, il y a le dehors et le dedans. Et si je visualise quelqu'un, sa forme est un facteur de cristallisation de ma perception. Le nez, les yeux... tout ça c'est quand même assez fixe par nature, et il y a un dedans et un dehors, là aussi. A l'inverse, si on évoque une personne au niveau de l'interface, soit il n'y aura pas de forme, donc aucune délimitation, soit il y aura une forme qui appellera une qualité - surtout dans le cas du yidam, en fait. Mais dans le cas des personnes humaines, je fais mieux d'oublier les formes. Par exemple si je pense au Père Paisios selon l'image, je vois devant moi un petit machin tout étriqué. Si j'y pense selon l'interface, c'est une substance géante sans limitation, mais avec une structure mouvante. Il n'y a que dans le cas du yidam que les deux choses sont à peu près reliées, sans doute parce qu'il a été conçu comme ça. Mais il faut bien réaliser qu'en principe, notre mental qui visualise les gens oublie d'y inclure leurs qualités, mais par contre il n'oublie aucun défaut... Alors tant qu'on fait appel à lui pour se les représenter, il y a un petit souci. Je veux dire que même si on peut évoquer l'image d'une personne qu'on aime bien, penser à ses expressions, ses gestes etc comme porteurs de qualités, comparé à ce qu'on trouve dans l'interface, c'est zéro.
Cela serait peut-être à rapprocher de Lusseyran. Il ne voyait pas les gens mais percevait leurs qualités. Je pense que je me les représente avec le même outil qu'il utilisait, parce que quand je le lis, je reconnais bien là ma façon de percevoir. Sauf qu'il est capable de décrire ce qu'il voit, et pas moi. Du coup, ceux qui veulent se faire une idée du type de perceptions qui existent au niveau de l'interface, vous n'avez plus qu'à aller le lire...

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Voici le texte de la photo, qui n'est pas publique :"Cette sagesse de Dieu, qui est une Vierge très ornée et une image du Trinaire, est dans sa figure une image semblable aux anges et aux hommes, et prend son origine dans le centre sur la Croix, comme la fleur d'une branche (qui croît) de l'esprit de Dieu. Car elle est la substantialité de l'esprit, que l'esprit de Dieu tire à soi comme un vêtement avec lequel il se manifeste ; autrement sa forme ne serait pas connue, car elle est la corporéité de l'esprit, et quoiqu'elle ne soit point un être saisissable corporellement, comme nous autres hommes, cependant elle est substantielle et visible ; mais l'esprit n'est pas substantiel Car, nous hommes, nous ne pouvons voir de l'esprit de Dieu dans l'éternité, plus que l'éclat de la Majesté, et nous sentons sa sainte puissance en nous ; car elle est notre vie, et c'est elle qui nous conduit. Mais nous reconnaissons la Vierge à toutes les images célestes ; lorsqu'elle donne le corps à tous les fruits, elle n'est pas la corporéité du fruit, mais son ornement et sa beauté. La corporéité sort de la substantialité qui n'est pas l'esprit, mais une impuissance, en comparaison de l'esprit dans lequel demeure le Trinaire, et cette substantialité est l'élément de Dieu, car ily a une vie dedans, mais sans intelligence, et le paradis de Dieu est là dedans"
Répondre
A
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1824645027823079&set=ms.c.eJw1y8ENACAIA8CNDIUCZf~%3BFjEa~%3BlxzkLLKi5QFo4UGSmlZ8GF5IPkjzU6xnA9IfDbk~-.bps.a.1824644551156460.1073741882.100008327983441&type=3&theater<br /> <br /> Description possible (totalement incompréhensible) de l'"interface" comme tunique de Dieu miroir primordial vierge éternelle et Sagesse dans la théosophie de J Boehme
Répondre
J
Je dois te remercier pour ces explications. Voici ce que cela m'évoque. Je saisis ce petit espace de liberté pour tenter d'organiser un peu ma pensée ou mes sensations... Alors cette interface me semble une extension quasi-autonome de la partie presque cachée et non aliénée de notre corps et de notre esprit. Comme si la conscience "secrète" déposait son double, comme un organisme vivant. Et si cet organisme j'arrivais à le libérer, le rendre efficient, je pourrais presque imaginer que le corps physique auquel comme tout un chacun je m'identifie allègrement ne serait plus qu'un reflet. Et en lui le monde dit extérieur aussi ne serait qu'un reflet. En fait en lui toutes les formes ne seraient plus qu'ornementations, et cet organisme serait en lien puissant avec les énergies que ces formes "contiendraient" et que le moi empirique ne peut accueillir car il fixe les formes.<br /> <br /> Bon donc pour cela, je suppose que la pratique du silence "de certaines pensées", puis l'éviction des 3 poisons qui au final sont la cause de l'élaboration du je faux (imputé sur les agrégats conditionnés). Il y aurait dans cette interface quelque chose d'assez primordial et de très "alchimique". Solaris déplorait que dans le bouddhisme on parle du corps comme d'un "sac de peau" mais il me semble que sans cette constatation et réalisation il me semble difficile pour le corps "supramental" d'émaner.<br /> <br /> Bon libre à toi de démonter mes complications.<br /> <br /> Je me questionne aussi sur ce "ne rien penser volontairement". Si cela vient "entre chaque phrase" il me semble que ce doit apparaître comme un surplus d'énergie, de clarté, comme "l'activité du silence". Or bien souvent je remarque qu'entre chaque phrase peut s'intercaler un "penser à autre chose involontairement". Que j'identifie à un sacré manque d'intensité intérieure et de fuite finalement. Ca me chagrine pas mal. Je ne dis pas que ce dont tu parles m'est totalement étranger, au fond tu parles de choses que tout le monde peut éventuellement connaître mais passé allègement sous silence. (Du coup les enseignants révèlent plus que ce qu'ils "apprennent"). Bon j'ai assez blablaté pour aujourd'hui. Merci.
Répondre
Publicité
L'entraînement de l'esprit
Derniers commentaires
Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


Gratuit en ligne :

Snap8

Pas cher en Kindle :
Snap7 iow

Pas donnés sauf si vous avez de la chance :
EI bcc

Visiteurs
Depuis la création 55 711
Publicité