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L'entraînement de l'esprit
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18 janvier 2017

Les photos de nos enfants

Je crois avoir identifié le dénominateur commun de tous mes "bons" états, c'est-à-dire de tous ceux que je peux ranger sous la catégorie "état naturel". 1) Il y a une énergie qui descend d'en haut 2) il y a une quantité équivalente qui est projetée dans l'interface avec l'extérieur. Mais surtout les points 1 et 2 sont totalement interdépendants. On pourrait résumer la chose grossièrement en disant "plus j'aime le monde, plus Dieu m'aime". Ce qu'on retrouve dans les deux commandements du Christ :"Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable. Tu aimeras ton prochain comme toi-même".
Le truc que Jésus a oublié de dire, mais s'il l'avait dit absolument personne ne l'aurait compris, c'est que le 2è commandement s'adresse à l'interface, et non pas au monde extérieur. En effet, il est impossible d'aimer une extériorité, par définition, puisque l'extériorité c'est la part de moi-même que je me suis aliénée. Il y a 8 ans quand je suis arrivé devant Swami Atmachaithanya et qu'il ma demandé ce que je voulais, je lui ai dit "Aimer les autres". J'avais bien conscience que c'était la chose à faire, sauf que comme chacun sait, c'est vraiment très difficile. Et la cause, je l'ai finalement trouvée : nous essayons d'aimer la mauvaise chose, la partie de notrre esprit qui s'est dégradée parce que nous ne l'avons pas reconnue comme notre création. C'est un peu comme si se coupait les deux jambes et qu'on essaie ensuite de marcher, en se demandant pourquoi c'est difficile. Tout ce qu'on fera en aval de ce geste ce sera de l'emplâtre sur une jambe de bois. Il n'y a qu'une seule cure, c'est de revenir en amont, c'est-à-dire d'identifier l'interface.
Ce n'est pas aisé, parce que ça fait un bon moment que je l'utilise sans m'en être rendu compte. L'an dernier déjà j'avais eu l'illumination en me disant que je devais consacrer ma vie à prier pour les gens. Malheureusement deux jours plus tard, je ne comprenais plus quelle illumination j'avais pu avoir, parce que je ne retrouvais plus les gens en question, ceux pour lesquels j'avais réussi à prier deux jours plus tôt. Idem avec les souvenirs. Par moments j'ai pu percevoir la totalité de mes souvenirs comme une terre pure, et puis le lendemain je ne savais plus comment c'était possible, car ce que je voyais n'était à l'évidence pas une terre pure. Et même avec Dieu. J'ai eu plusieurs fois l'illumination qu'il faut se consacrer totalement à Dieu, et puis le lendemain je ne retrouvais plus le Dieu en question. C'est parce que, à chaque fois, je ne cherchais plus au bon endroit.
Aujourd'hui, je n'ai plus ni l'illumination ni la perte de l'illumination. Soit je vais chercher au bon endroit, et je trouve les bons objets, soit je vais chercher à côté et je ne trouve plus rien. Il me serait maintenant impossibe de caractériser le  bon endroit et les bons objets, par rapport aux mauvais. Ce serait comme expliquer la différence entre nos enfants et des photos de nos enfants. Les uns sont vivants, les autres sont des objets etc etc. Cela n'aidera personne je pense. Il faut que chacun en soi, arrive à saisir la différence. C'est à force de perdre ses enfants qu'on finit par réaliser qu'on les confond avec des photos.
Donc aimer ses enfants, eh bien oui c'est naturel. Et plus on le fait, plus Dieu nous aime.
Du coup, je crois que cela résoud largement les problèmes pointés par Rudi. S'il prend des disciples, c'est bien entendu pour avoir des enfants à aimer. Les tensions se créent vis-à-vis des photos, pas des enfants. Il parle du cas où il aurait un disciple qu'il aurait du mal à aimer, en disant que c'est de sa faute, et qu'il doit travailler pour enlever ces tensions. De mon point de vue, ce travail consiste seulement à découvrir l'enfant véritable derrière la photo, car il n'est pas possible d'aimer une photo. Je ne sais pas à quel moment il a identifié clairement la différence, car il n'en parle pas. Mais il me semble évident qu'à un moment, il a cessé de croire qu'il existait des photos. De mon point de vue, il n'est pas nécessaire d'avoir des disciples pour avoir des enfants à aimer. La totalité de notre univers, c'est ce que nous avons à identifier comme nos enfants, et ça sera déjà bien de sauver tous ceux là, avant d'en rajouter.
Donc j'en reviens toujours au même : on économisera cinq cents ans d'efforts si on identifie nos processus internes correctement, plutôt que de foncer bêtement dans le tas.

baby-deer

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Commentaires
D
Oui, et cela montre que ne pas avoir une bonne culture philosophique peut être aussi un handicap... Mine de rien nos philosophes ont déblayé quelques concepts fondamentaux fort utiles. A moins qu'ils aient la vertu de nous apprendre à penser.
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A
ah mais là on philosophe ma parole ! Justement il me semble que Mr Jourdain ne cesse de dire et répéter en large et en travers que toute photocopie (=mentalisation) participe de la nature illusoire (une pensée = rien !) et que la mort de la photocopieuse ou son débranchement temporaire c'est l'accès à la "Première personne". Mais bon perso je vois pas le truc clairement et j'ai des pensées qui se répètent tout le temps de façon robotique avec de vilains paysages mentaux qui vont avec. Sinon ça a aussi peut être à avoir avec la circulation de clichés... enfin c'est juste une piste comme ça je vois pas les clichés comme tels <br /> <br /> http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Vieetparoles/Pages/ATous.html
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D
On retrouve ce qui correspondrait à la partie de notre esprit qui s'est dégradée, mais selon ce qu'elle serait avant de se ddégrader.<br /> <br /> Maintenant je ne saurais dire si ça c'est totalement nouveau, ou si ça a une connexion avec la base (l'esprit avant se dégrader).<br /> <br /> Bon...pardon, c'est quand même brouillon.
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D
On pourrait aussi dire, je pense, qu’il n’y a que des photocopies, les bonnes et les mauvaises. La distinction entre les 2 genres réside dans la façon dont on les « voit ». Soit on établit une séparation entre « moi » (une photocopie pourrie), ou ce qui appartient à moi, et entre ce qui est « l’autre » (ou ce qui n’est pas moi). Et par cette séparation, une autre photocopie pourrie se crée, ce qui renforce la sensation du « moi », et ainsi de suite.<br /> <br /> Soit on essaie de ne pas laisser ces photocopies pourries s’installer, ni le moi qui devient un tyran, et on cherche à voir comment une photocopie saine peut exister à sa place.
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H
Salam-ouille!____j'arrive sur le blog avec un petit-feu, mais aussitôt je me sens repoussé par la nouvelle présentation. Bon, vite, breathe ! Oui, car justement, un ami venait de m'insulter violemment par sms, et que j'ai pratiqué breathe, et que ça a marché, et que j'étais content de ma petite expérience à moi. Alors la nouvelle présentation m'a désarçonné. Bon, ça va pas durer en plus, j'le sais, donc c'est du fastoche ici, en fait. J'me marre, carrément ! J'ai en fait un vrai aperçu de la pratique spirituelle, telle que Ian et Rudi nous la présentent. Merci. J'espére que je vais pouvoir pratiquer plus souvent.
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L'entraînement de l'esprit
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Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


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