Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
L'entraînement de l'esprit
A lire...
16 janvier 2017

Qu'est-ce qu'aimer les gens ?

Il paraît que je déteste les gens, ou plus exactement que je semble détester les gens, ce qui serait l'indice que je déteste peut-être, ou sans doute, les gens.
Mais qu'est-ce que détester les gens ?

Voici un petit texte qui définit l'ouverture et la fermeture, c'est-à-dire l'amour et la détestation :

You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.

Donc, ça se résume à la question suivante : quand je suis avec des gens, est-ce que j'ai le coeur serré, l'air qui ne circule pas, etc etc ? La réponse est non. Vu ma réputation, c'est un scoop. Quand je suis dans la queue du supermarché en train de regarder la caissière avec son vernis à ongle violet, ses colifichets et son chewing-gum, ça ne m'empêche absolument pas de respirer. Pas plus que le type devant moi qui s'est pris 6 bières, du saucisson et une pizza surgelée, et qui me fait penser à un abricot sec tellement il est ratatiné sur lui-même. Il y a aussi le cas du restau, avec ce gros type qui a collé sa chaise sur la mienne, juste dans mon dos. Est-ce que je respire ? Oui merci, et même des fois c'est l'extase. Pas à cause du gros type ou de la caissière. Quoique, ils ont l'air tellement misérables les pauvres, qu'on ne peut que ressentir de la compassion, et il faut admettre que c'est une aide. Et puis l'autre jour une fille m'a heurté en essayant de passer à côté de moi, provoquant une vague de félicité. Pas la fille. La sensation du heurt sur le bras. Il y a aussi le bus, avec la fille derrière moi qui fait penser à Radamanthe Némès d'Hypérion, hâve, les yeux morts vissés sur son portable. Et en plus ça pue. Mais je respire. J'adore le bus, sauf pour les bosses de la route.
Il faut se rendre à l'évidence, aussi terrible soit-elle. Physiquement, je ne déteste plus les gens (ce qui fut longtemps le cas). Peut-être même que je pourrais entrer dans une salle où il y a un satsang et respirer. Mais c'est pas sûr, parce qu'il y a là une telle torsion du vital que je ne peux pas dire à l'avance l'effet que ça me ferait. Enfin, la dernière fois que j'ai fréquenté une telle assemblée, j'ai eu de la chance, c'était chez les muslims, j'ai fait la prière avec eux, quelqu'un collé sur ma droite, quelqu'un collé sur ma gauche (ils vous touchent physiquement). J'ai trouvé ça génial, mais les bons muslims ne détestent pas les gens, physiquement. Ceux-là étaient bons.

Ceci ne m'empêche pas de voir que le corps des gens est plein de piquants, malgré leurs sourires et leurs paroles aimables. Alors je n'ai pas toujours le sourire, ni la parole aimable, mais mon corps ne jette pas de piques, même sur ceux qui m'en jettent. Je suis bien trop occupé à respirer.

Mais je crois que dans notre société, "aimer les gens", ça veut dire prononcer des paroles onctueuses en jetant des piques et même des hallebardes. L'inverse de ce que je fais. Alors c'est sûr, de ce point de vue, je déteste les gens.

En réalité, les gens je m'en fous. Comme je le disais, je suis bien trop occupé à respirer, et faire circuler l'énergie. Parfois c'est difficile (quoique rarement impossible), parfois ça déborde, et là, tout le monde pourrait se servir s'il voulait. Ma copine se sert, ça elle n'oublie jamais. Les chiens aussi se servent, c'est évident. Mais les proprios des chiens ne voient rien, trop occupés à penser à leurs problèmes. Est-ce que c'est de ma faute ? Je ne vais pas dépenser toute mon énergie, que je suis en train d'offrir à leur chien tout content, pour essayer de les convaincre sans succès que j'ai un cadeau pour eux. Le cadeau il est là, ils n'en veulent pas, c'est pas grave, le chien me suffit (et Dieu sait que je n'aime pas les chiens...). 

b_1_q_0_p_0

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Ce que voudrait Jesse, ça me semble évident, c'est qu'en échange du fait qu'il s'empare de lui-même, je fasse la même chose que lui, à sa façon. Comme s'il pensait me faire un cadeau en travaillant sur lui-même. Mais ce n'est pas à moi qu'il fait un cadeau, c'est à lui. Je donne ici des posts et des avis qui sont comme les graines que je mets dehors pour les oiseaux. Il y en a qui viennent les prendre, et d'autres qui préfèrent rester au loin. Ce que chacun fait, c'est sa propre affaire pas la mienne. Chacun s'occupe de soi, et moi je m'occupe de moi. Si je ne le fais pas, ça sera ma perte, pas celle des autres. Je crois qu'on ne peut pas trop faire autrement, quand on y réfléchit, car on ne peut pas faire les choses à la place des autres. Si Jesse a l'impression que je ne le prends pas en considération, il se trompe. Je le prends en considération, mais à ma façon, pas à la sienne. Il devrait être content que je prenne ses graines, même si je ne les mange pas avec du ketchup et de la sauce nem.<br /> <br /> <br /> <br /> Harti Polem, merci pour le témoignage. Je suis content que tu respires.
Répondre
H
Salam<br /> <br /> Yes.<br /> <br /> Breathe.<br /> <br /> Now.<br /> <br /> Reading this post.<br /> <br /> It's the fire of Solaris and Alzeihmer.<br /> <br /> Un vrai coup de tonnerre vient de retentir. Il fait froid dans cette piéce à présent.<br /> <br /> Je vais fermer la fenêtre. Je respire-respire. Oui, car j'étouffais justement, des fumées de combustions internes.<br /> <br /> Et là, ici-lisant, respirant, je suis ivre.<br /> <br /> Je pourrais m'envoler peut-être, la fenêtre est encore ouverte.<br /> <br /> Qui aime et qui déteste ceci ?<br /> <br /> Mon corps subtil est comme un sac de billes multicolores, dont les modalités sont encore inconnues en grande partie.<br /> <br /> Je ne vois aucun canal central.<br /> <br /> Je jure que c'est vrai !<br /> <br /> Je vois des billes aux tailles variées, et parfois elles sont comme des bulles, et d'autres fois comme des boulets obscurs.<br /> <br /> L'image m'est revenue récemment.<br /> <br /> J'ai déjà ressenti physiquement que je pourrais voler dans les airs.<br /> <br /> Je l'avais d'abord vu en rêve.<br /> <br /> I'm just triying to love.<br /> <br /> Je suis dans un cercle de Péres, "au Ciel".<br /> <br /> Ils m'ont envoyé un Messager.<br /> <br /> J'ai du subir des modifications physiologiques cruelles, hélas.<br /> <br /> Je pense que Ian Alexander m' a été envoyé par les Péres,<br /> <br /> pour me "confirmer".<br /> <br /> Bon....Désolé si je dérange, ce soir.
Répondre
J
J'aurais juste une question à te poser Ian : est-ce que tu crois que tu as encore des angles morts dans ta perception de toi-même ? Parce que je remarque qu'il t'est assez facile de pointer les angles morts d'autres personnes (et j'en bénéficie parfois, tu le sais bien), mais que par exemple pas une fois dans nos interactions je ne t'ai vu faire preuve d'ouverture, ne serait-ce que d'une prise en compte de ce que je dis, et même pas de doute ou d'un moment de pause pour dire "ah, je vais voir, à priori non, mais je reste ouvert et je vais voir", ou même d'un "non, ce que tu dis est excessif mais c'est vrai qu'il y a une tendance en moi pour ceci ou cela".<br /> <br /> <br /> <br /> Comme je ne t'ai jamais non plus vu le faire avec d'autres, de ce que j'ai pu voir, soit la réponse à ma question ci-dessus est "non", et ça me laisserait plutôt dubitatif en ce qui te concerne, soit tout ce que j'ai pu soulever aux cours de nos échanges a toujours été à 100% à coté de la plaque (à la limite pourquoi pas, je peux pas être sûr totalement, et en plus c'est pas mon histoire, donc je peux très bien arrêter totalement de faire part de mes ressentis sur ce que tu partages, et me contenter de ceux que tu as sur moi ou des histoires que je partage).<br /> <br /> <br /> <br /> Dans tous les cas, c'est bien beau de parler d'ouverture, et même de parler de ses failles qu'on a bien exploré entre soi et soi-même pour les partager avec le monde, mais c'est autre chose d'être ouvert sur le moment à une interaction en live ET de faire preuve d'ouverture.<br /> <br /> <br /> <br /> Aussi David disait "Toi c'est cette "détestation des autres", qui n'est finalement qu'un regard perçant et discriminant..." J'ai tout à fait conscience de ça, il me semblait clair que je ne l’omettait pas. Mais ça peut être ça ET autre chose.
Répondre
J
Merci Eléonore.
Répondre
D
Faut quand même pouvoir doser et/ou régler ce qu'on peut prendre, et ça dépend comme tu dis de l'état de nos canaux. Ce n'est pas évidemment une science exacte... parfois on se retrouve avec un déluge dont on ne sait si ça va finir dans la mort ou la folie. Mais si on ne pousse jamais la barre, on peut être sûr qu'on dort, et que tout va prendre des éons...
Répondre
Publicité
L'entraînement de l'esprit
Derniers commentaires
Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


Gratuit en ligne :

Snap8

Pas cher en Kindle :
Snap7 iow

Pas donnés sauf si vous avez de la chance :
EI bcc

Visiteurs
Depuis la création 55 717
Publicité