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L'entraînement de l'esprit
A lire...
13 janvier 2017

Réflexions du jour

La nuit dernière j'ai rêvé de Rudi, il me frottait le bras pour essayer de dégager des canaux. A un moment, je me suis demandé si c'était un rêve, mais c'était tellement dense et stable que je n'ai pas vraiment statué. Je savais probablement qu'il s'agissait d'un rêve, mais je n'ai pas voulu creuser.
Ces temps-ci, je rêve souvent de maîtres, mais ça ne se concrétise pas toujours. L'autre jour, je rêvais de Swami A. (qui semble avoir perdu toute sa lumière depuis qu'il vient chercher des sous en Occident), j'attendais pour le darshan, mais il y avait un ex-ami à moi qui s'y éternisait (le genre de gars qui se met devant, au milieu, à tous les enseignements, et qui dort là), du coup je me suis réveillé avant de passer. Je crois que j'aurais pu attraper l'énergie qui se trouvait là, Rudi montre qu'on peut le faire, mais je n'avais pas assez de concentration à ce moment. Par contre, j'ai eu un autre rêve plus heureux, j'étais dans un endroit secret où des tibétains se réunissaient pour méditer, il y avait là le Karmapa et Dudjom Rinpoche, et j'ai eu droit à une transmission assez étonnante. Bref, ça marche en moyenne un coup sur deux.

Je ne sors à peu près jamais de chez moi, mais aujourd'hui, je me suis retrouvé par la force des choses dans un endroit assez horrible, très commercial dans l'atmosphère, avec des travaux à côté, et j'en ai vite conçu un malaise assez net. A ce moment j'ai pensé à ce que dit Rudi, tirer de l'énergie de toute situation, et je me suis aperçu que ça n'est pas mon réflexe général (sauf dans des lieux bien connus comme les transports en commun et les restaus, ou faciles comme les églises). Mais dans un centre commercial par exemple, la tendance est à la bulle étanche. Je me suis donc départi de ma bulle, et j'ai essayé de tirer de l'énergie de droite et de gauche. Assez étonnamment, le résultat n'était pas nul, mais ça ne venait certainement pas de la dimension visible. Je crois qu'on a des milliers de petits canaux, qui sortent de tous les chakras et qui sont comme des tubes qui peuvent récupérer l'énergie dans une autre dimension, le problème c'est de se rendre compte qu'ils existent et d'apprendre à s'en servir.

J'ai relu Endymion de Dan Simmons, qui m'avait assez marqué à l'époque. Il y a quelque chose d'assez attachant dans ces séries, par contre, la chose effrayante est qu'il ne croit pas du tout à l'immortalité de l'âme, tout en prétendant parler de spiritualité. Il met en scène des bouddhistes qui du coup sont nihilistes, car c'est ainsi qu'il a compris le bouddhisme. Bref. Mais c'est assez dépaysant, cela fait de bons souvenirs, surtout les gars (et la fille) qui passent de planète en planète avec leur pauvre radeau, et se retrouvent dans des endroits impossibles. La fille m'a même donné quelques idées pour mon roman. Sinon il y a une chose qui m'intrigue, c'est comment des écrivains de SF arrivent à écrire des descriptions aussi chiantes, des historiques de planètes et de civilisations aussi longs et ainsi de suite. Et des scénarios d'une complication... Je me souviens avoir sauté des pages et des pages de Wang. Et d'Endymion bien sûr. Je ne comprends pas comment ils font, parce que dès que j'essaie de relater l'histoire de quelque chose en dix lignes, j'ai l'impression d'être en surchauffe cérébrale et ça m'épuise. Penser à des histoires compliquées est l'activité la plus épuisante que je connaisse.

Ce qui me fait penser à la notion de "chemistry" chez Rudi, je ne trouve pas de traduction. Mais je crois qu'il s'agit réellement de chimie, au sens physique. L'autre jour, je méditais, et je sentais qu'il me manquait un neurotransmetteur, je n'aurais su dire lequel, mais il permet de visualiser volontairement des choses. Il était épuisé, je crois, parce que dès que je pensais à quelque chose en le visualisant, il y avait un malaise terrible. Je pense effectivement que la chimie change, il qu'il y a des activités qui deviennent impossibles, comme celle dont je parle ci-dessus, consistant à inventer des histoires compliquées. C'est ce qui rend très difficile le fait d'écouter quelqu'un qui raconte des histoires sans queue ni tête. Les gens qui se racontent leur vie et nous la racontent utilisent des neurotransmetteurs probablement très courants dans leur cerveaux, mais pas dans le mien. Les écouter vraiment oblige à visualiser tout ce qu'ils disent, ce qui est devenu impossible. L'exercice d'écoute consiste donc à ne pas visualiser ce qui est dit et à en comprendre le moins possible.
On peut imaginer qu'en contrepartie, il y a d'autres choses qui deviennent possibles. Car là au milieu, il y a parfois des intuitions qui émergent. Cela me fait penser à des histoires de pères spirituels qui ne comprennent visiblement rien à ce qu'on leur raconte et qui paraissent répondre complètement à côté de la plaque, tout en tombant sur d'autres plaques bien plus intéressantes. Il semble que si on veut être utile, on est contraint de ne pas écouter, afin de laisser émerger je-ne-sais-quoi, et si rien n'émerge, on est vraiment l'idiot total, pour le coup. Mais personne ne s'en rendra compte, car ceux qui parlent sont tellement perdus dans leurs histoires qu'ils n'ont pas la moindre idée de ce qui se passe dans le cerveau de leur interlocuteur. En réalité, ils se parlent à eux-mêmes.

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Commentaires
J
Oui ces dernières phrases font tilt ici. Il me semble que dans la pratique certains neurotransmetteurs se calcifient et meurent au profit d'autres, qui existent sur un autre plan. Je pense que les premiers sont tournés vers les images et les situations communes alors que les autres sont sensibles aux qualités, donc à l'énergie, à ce qui vit dans l'atmosphère. Peut-être ces neurotransmetteurs appartiennent à un complexe musculaire d'une autre catégorie. Du coup, puisque l'entourage demeure le plus souvent dans les images conditionnées et cotonneuses, on peut tenter de faire appel aux anciens neurotransmetteurs mais ils sont aux abonnés absent ou du moins il faudrait les recréer mais il y a comme une fatigue, et en général l'envie n'est plus.<br /> <br /> Je suppose que c'est ainsi que pas mal de personnes avancées se "retranchent" dans le silence, ce qui n'est d'ailleurs pas un retranchement (qui paraît aux yeux communs comme une fuite voir une violence) mais une implication dans un monde bien plus subtil...<br /> <br /> Je vois bien ma tendance dans mon esprit à évoquer des images, établir des situations, mais cela pour des gens avancés est une violence, on essaie de les attirer dans nos filets. C'est pourquoi j'ai personnellement des périodes où écrire devient difficile. Surtout s'il n'y a pas une base sur laquelle rebondir. <br /> <br /> Je remarque par exemple que depuis un moment je ne peux plus regarder un film en entier, ou lire des romans (même si c'est réducteur). Mais je vois aussi dans certains moments, peut-être de tensions particulières, qui correspond à un relâchement du "bon" système musculaire, à me perdre dans les images, où il y a les plaintes, et tout le reste.<br /> <br /> Récemment, à travers des situations particulières et qui font pression (sur le désir de paix frelatée) je me mettais à ressentir la pression généralisée du samsara, où les images se liquéfiaient, et où seule l'énergie vibrait dans le centre du corps. Il n'y a que là où il peut se passer quelque chose au niveau du grandir. Mais les forces antagonistes sont puissantes et "on" retombe dans nos travers. De la même manière et avec la même intensité? Je n'ai pas identifié...
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H
Salam<br /> <br /> Moi , je ne rêve pas de Ian Alexander, mais je suis sûr qu'il y a une sorte de "connexion" qui s'établit avec lui , quand il partage ses méditations et expériences. Ainsi, actuellement, je "sens" Rudi en moi, et c'est comme une force qui empêche des affaissements, avec une acuité spirituelle accrue. Ici, je sens bien le corps comme une sorte de creuset ou se déploie toute une chimie en rapport avec la conduite de l'esprit. Bon, cette connexion s'établit aussi quand je regarde des vidéos qui montrent des maîtres, mais c'est plus compliqué et plus confus. Cette connexion n'est pas forcément agréable, et parfois je me retrouve trés troublé, au point de prendre peur et de fuir. Le pire, c'est quand je sens que je perds mon identité temporelle habituelle, et qu'une voix s'élève dans mon âme pour affirmer que Bouhlame n'a jamais été ce que je crois. Mais pendant longtemps j'ai rejeté ces impressions qui me troublaient trop, et entraînaient des délires vertigineux qui m'épuisaient fortement. Ces derniers temps l'épuisement a sensiblement diminué. Je parviens à rester calme et à respirer simplement, sans délires ni troubles....mais je me demande si je ne suis pas entrain de devenir fou, tellement je me sens en terrain inconnu, dont j'ignore les réalités. Bouhlame n'est effectivement pas ce que je me forçais à croire. Je ne sais pas si mon propos est clair, mais cet état des choses, je sais qu'il est venu aprés de longues récitations coranniques d'abord, puis de "la Priére de Jésus", le tout autour de l'agonie et décés de mon défunt papa (décédé le 24/11/2016). D'habitude, il y avait de terribles conflits, si je pratiquais quelquechose d'une tradition, et qu'ensuite j'en changeais pour une autre tradition, et ça me déprimait plutôt. Hors, depuis quelques temps, c'est comme si ces conflits ne pouvaient plus se produire, parceque je ne sens plus de contradiction. Une sorte de sentiment transcendant pourrait en être la cause. Cela, je le mets en lien avec la démarche de Ian Alexander, qui m'impressionne et me va bien. Bon, il m'a fallu quelques années d'échanges avec lui pour me dérigidifier l'esprit, qui tendait quand-même à l'exclusivité, avec une dominante musulmane pas toujours amicale envers les autres traditions.
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L'entraînement de l'esprit
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Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


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