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L'entraînement de l'esprit
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11 octobre 2015

A propos du bonheur

J’ai regardé encore quelques vidéos d’Isabelle Padovani, mais aussi d’un autre spécialiste de la CNV, Thomas d’Ansembourg, remarquable homme de scène à défaut d’autre chose. Et je me suis reposé pour la nième fois la même question : comment peuvent-ils prétendre que leur foutu machin apporte le bonheur, et surtout comment tant de gens de leurs disciples peuvent-ils accréditer cette prétention ? Après réflexion, je me suis souvenu que des gens m’avaient déjà donné la réponse.
1) Personne ne croit que le bonheur tel que moi je le définis soit possible. Il me faut donc reconnaître que bien que n’ayant jamais eu la foi au sens chrétien, je l’ai eue au sens d’un certain bouddhisme. A savoir qu’en lisant Kelsang Gyatso et en écoutant le Lopön, j’ai été absolument convaincu qu’ils disaient vrai, qu’il existait quelque part un bonheur absolument extraordinaire et inimaginable (c’est aussi ce que disent les chrétiens, mais ils ne situent pas trop la vision béatifique sur terre). 2) Leur peu de conviction quant à la possibilité de ce bonheur absolu a pour conséquence qu’ils n’ont pas l’intention de passer leur vie à le chercher. Qui voudrait consacrer sa vie à chercher un lièvre à cornes ? 3) Les gens décident donc que le bonheur, c’est cet espèce de bien-être vital qu’on peut expérimenter à bon compte pourvu qu’on ne soit pas trop stressé, et tout le monde décide que c’est la seule chose qu’on puisse espérer de l’existence, et que, puisque c’est la seule, elle est forcément merveilleuse.
A partir de quoi tout le monde entend les enseignements bouddhistes, chrétiens etc… depuis ce nouveau point de vue, et chacun se trouve éveillé ou réalisé, ou en lien direct avec Dieu, puisque l’Eveil ou l’union à Dieu, c’est ce bien-être pitoyable.
Il faut dire qu’il serait assez compliqué de penser autrement. Quand on lit les lettres de tous les grands esprits compilées sur ce site, on se rend compte que l’élite de l’élite n’a jamais eu la moindre idée de la façon dont il était possible de maîtriser son esprit et de se transformer réellement. Ces secrets sont restés bien cachés dans les monastères et les confréries, sans jamais en sortir. Pas plus aujourd’hui qu’hier. Je suis récemment tombé sur un traducteur apparemment assez connu, un certain (lama) Tony Duff, qui passe sa vie à traduire des textes du dzogchen mais pas seulement. Le pauvre, c’est encore pire que pour les autres traducteurs que j’ai connus (je précise quand même que j’en ai connu un qui a traduit du tibétain pendant 20 ans auprès des plus grands lamas, et qui maintenant est séminariste, jurant que le bouddhisme tibétain est l’oeuvre du démon. Un esprit très brillant, qui à mon avis ne comprendra pas mieux le vrai christianisme qu’il n’a compris le vrai bouddhisme, c’est-à-dire pas du tout. Mais peut-être trouvera-t-il enfin la reconnaissance qu’il cherche). Tony Duff est visiblement moins intelligent, car ce qu’il écrit n’a absolument aucun sens tout en prétendant révolutionner le dzogchen. Il s’est plus ou moins auto-proclamé lama si j’ai bien compris, et il a des disciples. Sur sa page FB je suis tombé sur des propos pitoyables concernant le christianisme. Pour lui, la confession c’est aller avouer à quelqu’un d’autre les fautes qu’on a commises dans l’espoir qu’une entité omnipotente va nous les remettre. Le bouddhisme c’est bien mieux, car cela consiste à examiner son esprit pour voir ce qui va de travers. J’ai posté un commentaire le priant d’éviter de parler de choses dont il n’a aucune connaissance, dans la mesure où sa compréhension du christianisme est à peu près du niveau de celle de Madame Michu, concierge de son état. Quoi qu’il en soit, s’il est incapable de voir ce que recouvrent les notions fondamentales du christianisme, qui sont encore à la portée de nos faibles esprits, on se demande ce qu’il peut comprendre du dzogchen, qui est vraiment fait pour des esprits supérieurs et dont je serai probablement encore en train d’essayer de me figurer la base dans vingt ans.
J’ai trouvé des conférences d’I Padovani sur la thérapie qu’elle pratique, les MAI je crois, en gros il faut donner la parole à toutes les voix qu’on a dans la tête, noter tout ça sur un papier et chercher des stratégies pour contenter tout le monde. Il y en a deux principales semble-t-il, une idéaliste qui veut rêver, et une réaliste qui essaie toujours de la ramener sur terre. Ce qui m’a fait penser à la saison 1 de mon roman avec ses deux héros, un idéaliste et un réaliste. J’essaie d’en faire des amis mais je n’y parviens pas vraiment. Je me dis que les thérapies ont régressé depuis Jung, parce qu’il avait au moins réussi à établir une hiérarchie et des relations dans tout ce bazar, ces deux subpersonnalités étant à mon sens la persona et l’ombre. Le brave type qu’on croit être et la petite voix qui le ramène sur terre. Avec cette lecture, on a au moins le soupçon que l’une vit dans le faux-semblant et que l’autre est plutôt malveillante, mais pour IP, foin de tout cela. Toutes ces personnalités sont absolument bienveillantes et sincères, et nous sommes de bien braves gens. La CNV, c’est essayer de faire vivre ensemble des gens qui se détestent tout en leur faisant croire qu’ils s’aiment. Il y a des questions du public à se tordre de rire « Comment est-ce que je peux avoir plus d’empathie envers telle personne ? ». Traduction : je déteste untel mais je voudrais me faire croire que je l’aime, donc qu’est-ce que je pourrais faire pour arriver à y croire ?
La CNV, en fait, je ne comprends pas ce que c’est. Pour moi, c’est un pur fantôme généré par des esprits malades. En effet, la question qu’elle cherche à résoudre c’est : »Je cherche à communiquer mais je n’y arrive pas, comment faire ? ». Je ne comprends pas, parce que quand je veux communiquer, j’y arrive, et quand je ne veux pas, je n’y arrive pas. Ne pas y arriver, c’est la traduction du fait qu’on ne veut pas.
Alors on pourrait me dire « Oui mais toutes les lettres que tu envoies et qui restent sans réponse… ». Mes lettres ne sont pas destinées à communiquer mais à voir si ça vaudrait le coup d’essayer de communiquer. Je n’ai pas de regrets quand on ne me répond pas, ou mal, puisque ça veut dire que j’ai affaire à un personne avec qui je n’ai rien à faire. Maintenant, si je voulais communiquer à tout prix avec ces personnes, il est évident que je ne les testerais pas.

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Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


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