A chaque fois que je regarde un domaine de
A chaque fois que je regarde un domaine de pratique, par exemple les pratiquants de chi-qong et taichi – hier je suis allé lire un numéro de Tantien Mag, la revue du Centre International Stévanovitch, je les connais depuis un bon moment, je l’avais vu en stage quand il était encore vivant et j’avais lu tous ses livres en ligne -, j’ai le choix entre croire à leur discours ou gratter un peu plus loin et m’apercevoir qu’ils ont toutes des chances d’être complètement nuls, pour la bonne raison que la base de l’enseignement est erronée. Stévanovitch par exemple était un chercheur sincère mais pas forcément réaliste. Il se vantait d’être dans une forme extraordinaire grâce à son art du Chi, qu’il allait vivre encore longtemps car il avait plein de projets, et 2 ou 3 ans plus tard on apprend qu’il est mort d’un cancer. Inutile de préciser que son école n’en a pas fait la publicité et personne n’a fait de commentaire à ce sujet. Tout s’est passé comme si cet événement n’avait jamais eu lieu, sa femme était naturellement la chef de l’école et on aurait pu croire qu’elle l’avait toujours été. Vlady n’était jamais mort, il ne s’était jamais vanté de ses accomplissements, il avait existé dans une dimension parallèle hors du temps d’où il avait manifestement transmis les enseignements à la femme. Et comme de toutes façons dans son école absolument personne ne lui arrive à la cheville, ils ont simplement repris son enseignement qui a prouvé qu’il était erroné, pour le développer, maintenant il y a des stages de son porteur de chi, des stages pour médecins etc… et ça grandit, et ça grandit, et en-dessous, il n’y a rien ou pas grand-chose, mais on s’en fout, parce qu’au final, il y a du pognon, et ça c’est bien réel. S’il avait été honnête et sérieux, il aurait parlé avant sa mort : »Voilà, j’ai un cancer, je n’arrive pas à m’en débarrasser, je pense qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans ma pratique et j’espère que mon entourage saura poursuivre mes recherches et corriger cela ». Mais ça aurait peut-être foutu son école en l’air et il se serait fait assassiner.
Il faut dire que j’avais suivi quelques « cours de Chi » : on est assis sur un tapis et on se concentre pour faire circuler le chi. L’existence même de ces cours prouve que les gens ne savent pas se concentrer et ne font quasiment rien circuler. On effet, j’ai recommencé il y a quelques jours et j’ai immédiatement constaté les dangers potentiels de la méthode : des accumulations d’un truc brûlant dans des points pas forcément recommandés, comme derrière le coeur ou au sommet de la tête. Ayant passé ces 8 dernières années à refaire le câblage, j’ose espérer qu’il est moins mal foutu que chez le citoyen lambda et que ça ne va pas dériver là où vraiment ça ne devrait pas – ce qui serait en réalité très facile si l’état général des lieux était déficient. Le chi ordinaire est un chi yang (chaud) dont l’accumulation est dangereuse et qui suit simplement le câblage ordinaire, qui n’est pas correct chez le citoyen lambda. Je veux dire par là que ça va un peu partout dans des canaux tout emmêlés et relativement rigides. Le centre n’est pas protégé. Le seul moyen de le protéger est d’engendrer un canal central qui transmute tout ce qui se dirige vers le centre en quelque chose de pur. Ce qui prend vraiment un temps fou. Si les gens ne développent pas de sérieux problèmes de santé, c’est simplement parce que leur pratique est imaginaire – et pour cause, ils n’ont jamais appris comment mêler pensée et sensation. A force de mois de pratique mal faite, ils finissent par déplacer un petit peu de chi, mais pas grand chose, et tout va bien. S’ils avaient engendré le moindre canal central, ça se lirait dans leurs écrits. Au lieu de nous sortir des propos sirupeux sur le bien-être, ils nous expliqueraient comment le karma leur tombe dessus, et comment leurs facultés s’illuminent. Nous aurions droit à des exemples concrets et individualisés au lieu de lire mille fois la même chose.
Quand on lit les livres du Dr Yang Jwing Ming (très connu) qui explique comment faire aller le chi dans le cerveau, vraiment on frémit. Ce type est un criminel, sa chance est de ne s’adresser qu’à des incapables, car en plus le trajet qu’il propose n’est pas correct. On peut le faire, mais il faut vraiment qu’il soit transmuté sinon c’est mortel. Quand on voit l’effet du chi ordinaire quand il se transmet selon des trajets à peu près corrects (le long des méridiens), on se dit qu’on n’en voudrait vraiment pas ailleurs. Or il semble pouvoir s’accumuler assez vite en grosse quantité. En effet, le corps est bien trop yang semble-t-il, parce que toute est un peu déconnecté. La seule chose qui peut se passer en reconnectant l’ensemble, c’est qu’on va récupérer le surplus, qui à mon avis est assez énorme. A charge ensuite de le transformer. Moi qui ai tout le temps froid, hier j’étais vraiment mort de chaud, mais pas le « bon chaud », plutôt le chaud de quand on rentre dans un bus bondé et qu’on est trop couvert, et ça se diffusait depuis certains points précis connus comme des points d’accumulation. Il y avait aussi d’autres points qui s’allumaient, sur la tête, dans la mâchoire, dans le dos, dans le ventre, dans les jambes (partout là où je sais que j’ai des zones bloquées), et c’était assez douloureux parce que vraiment très chaud. Donc pour ces cas-là, je suppose que c’est OK car ce ne sont pas des points dangereux, mais il y a une nécessité évidente de transformer ce chi.
Il est très facile à accumuler quand on sait se concentrer. A dire vrai je n’avais pas essayé depuis des années. Mais quand on sait faire entrer la pensée dans la sensation, on peut prendre par exemple juste une vertèbre et essayer d’en faire le tour, dans tous les sens. On peut y passer autant de temps qu’on veut, avec différents degrés de finesse, mais plus on le fait, plus le chi s’accumule. Je ne pratique pas l’OM comme conseillé, il faut le préciser. Les méthodes indiquées sont parfaitement inefficaces. Pour ouvrir n’importe quel chemin énergétique, il faut se situer au niveau des canaux, qui sont fins comme des cheveux, donc ça prend du temps. Donc ça n’est pas « je monte à l’inspir, je descends à l’expir, et chaque tour prend 20 ou 30s », c’est plutôt « je passe 10mn sur le premier tour et ça se ralentit », puisqu’à chaque tour en ouvre des chemins plus profond. Le dernier tour en date à dû me prendre une heure environ. Parfois je passe 20mn sur un endroit et puis je n’ai pas le temps de faire autre chose. Parfois j’ai l’esprit qui saute d’un point à un autre qui lui fait écho, mais je n’ai jamais l’esprit qui flotte en dehors de la matière. J’ai aussi pu noter en regardant des schémas que les divers points qui me chauffent sur le crâne sont des points où les os s’emboîtent, je ne les connaissais pas du tout. Le plus intéressant je trouve, ce sont les os et les articulations. On sent là une énergie qui essaie de se libérer et c’est vraiment agréable. Mais comme je le dis plus haut, ça accumule très rapidement du chi. Il y a donc vraiment une double pratique à mener : décoincer ce qui est coincé, et transmuter le chi. Le corps semble nous proposer alternativement l’une et l’autre chose. Par exemple on peut suivre une ligne de vibration (il y en a de plus en plus), travailler à décoincer les zones mal définies (puisque ce qui est mal défini est par définition coincé), et puis à un moment précis, il y a un centre de chakra qui s’active et qui se met à émaner une énergie beaucoup plus purifiée, donc on relie les deux choses, parce qu’il faut purifier le circuit externe avec l’énergie interne déjà purifiée (pour ça, il faut évidemment en avoir). Et puis si on peut faire ça dans le corps d’une divinité bien-aimée c’est encore mieux. En résumé, j’ai plus de résultats en 3 jours qu’autrefois en 3 ans.