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L'entraînement de l'esprit
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26 octobre 2013

Devenir créateur (2)

Le seul moyen que je connaisse pour initier le processus, dans la mesure où je ne sais pas créer des miches de pain par la pensée, c'est d'imaginer les choses en impliquant la sensation, de manière de plus en plus précise et intense. En effet, la seule chose qui a une valeur pour nous, c'est celle qu'on a créée. Si par exemple on nous donne la religion chrétienne, elle n'a aucune valeur en tant que telle. Il faut la réinventer intégralement. Toute partie réinventée aura une valeur, toute partie non réinventée n'aura pas de valeur.

Se donner un "écran" en termes de religion, c'est arrêter d'accepter ce qu'on nous dit comme des objets extérieurs. De même que notre philosophie demanderait qu'au lieu d'acheter une voiture pour rouler avec, on la démonte pour la reconstruire en mieux (comme Jeff Bridges dans le film Seabiscuit), elle demande qu'au lieu d'accepter les dogmes d'une théologie et les histoires d'une religion sans les questionner, on en retrouve en nous le fondement - ce qui exige soit d'aller étudier toutes les autres, soit d'être tout à fait inspiré, chacun fait ensuite comme il peut.

Chacun doit devenir la Vierge qui engendre l'enfant Jésus pour qu'il devienne semblable au Père. Chacun le fera à sa façon, c'est évident, mais toutes les façons auront une logique interne qui in fine permettra de réconcilier le Créateur et la création. Le souci de ceux qui refont en eux la religion, c'est qu'ils estiment que leur propos ont valeur universelle, comme Jacob Boehme qui pensait qu'il avait découvert quelque chose que nul n'avait jamais découvert avant lui (il faut être naïf, tout de même, pour penser cela). Suite à quoi certains veulent appliquer les principes qu'ils ont découvert à la terre entière, comme les Juifs qui ont fondé l'Etat d'Israël pour réunir les 600 000 âmes nécessaires à la "réparation", qui régénérera l'humanité entière. C'est un exemple évident de folie caractérisée, dans la mesure où ils n'ont pas compris que la création que l'on est censé régénérer, c'est celle que l'on perçoit, pas celle des autres. Celui qui travers les murs le fait dans son univers, pas forcément dans celui des autres. En progressant, on se rend compte que tous les gens de son propre univers se spiritualisent, cela n'a pas forcément d'impact ceux qui en sont l'inspiration. Si j'ai une vision pure de mon voisin, cela n'implique pas que mon voisin est pur. C'est d'ailleurs l'une des 3 règles inviolables de l'étude de la kabbale : ce que je perçois n'est que ma sensation, pas l'univers en tant que tel. Mais apparemment c'est trop difficile à admettre.

Quoi qu'il en soit, c'est par l'imagination doublée de la sensation, que nous pouvons peu à peu créer ce qui nous manque. Au début il est impossible de le croire. Mais au bout d'un certain temps, on constate que la sensation imaginée activement (par le discernement précis du manque ressenti) dépasse largement en qualité et en intensité la sensation subie passivement depuis l'extérieur, qui souvent ne correspond pas forcément à notre manque. Par exemple, si une personne m'embrasse et que je me laisse faire en pensant que cette sensation extérieure va suffire combler mon manque, je ne vais pas éprouver grand chose, et forcément je vais vouloir recommencer, je vais devenir un véritable vampire comme on en voit partout autour de soi, avec ces couples qui s'embrassent d'une façon totalement animale, en espérant prendre quelque chose à l'autre. Si par contre, avec concentration, on s'imagine que Dieu nous embrasse, on entre dans un univers de sensations qui s'étend chaque jour et qui prend des formes de plus en plus inimaginables, en plus de pouvoir identifier de plus en plus précisément quels sont précisément les canaux énergétiques qui reçoivent la lumière, ceux qui demandent à la recevoir, et quel type d'imagination est nécessaire pour combler le manque ressenti (d'où la nécessité de l'écran, car la sensation externe masque le vrai manque, qu'on ne peut jamais identifier). On identifie des zones de sensation dont on n'avait pas la moindre idée qu'elles pouvaient exister, et cela s'étend de plus en plus. De fait on les crée au fur et à mesure, et pas seulement dans le corps physique. 

Dans mon roman, j'ai eu quelques visions récentes où Daniel, afin de pouvoir s'unir à Ryndil d'une façon toujours plus complète, provoque l'extension de sa conscience "corporelle" (ou énergétique, c'est la même au final) de deux façons différentes. Soit en le transférant dans une corps plus grand comprenant une infinité de petits objets (une planète), soit en ouvrant son esprit à tous les réceptacles équivalents de l'univers (il devient "toutes les femmes", par exemple). Après cela Ryndil découvre que les unions telles qu'il les appréciait par le passé ne l'intéressent plus, car les nouveaux réceptacles qu'il a acquis correspondent aussi à un nouveau désir d'émettre la lumière. Quand il est dans un rôle masculin, il demande donc à Daniel de lui donner le pouvoir d'étendre la conscience des femmes avec qui il se trouve, car illuminer un corps ordinaire lui paraît trop pauvre. Il est clair que le corps énergétique s'étend dans la perception qu'on a de l'univers, et que c'est cela qui remplit. Il ne s'agit nullement d'être bien avec son corps physique, de sentir ses articulations, son chi, et autres fadaises qu'on nous sort en cours de yoga et autres thérapies du bien-être, il s'agit de trouver comment prendre conscience de la réalité : que la totalité de l'univers que nous percevons sont nos propres vents. Pour ce faire, il ne nous suffit d'ailleurs pas de faire des méditations où nous nous plaçons devant un arbre en imaginant que nous sommes lui (méthode "magique" conseillée dans tous les bons manuels d'occultisme), car ce n'est pas comme ça que ça marche. Il faut nous imaginer unis à Dieu, et de cette union naît une expansion de conscience qui nous transfère éventuellement dans les arbres. Il naîtra de toutes façons des séries d'expansions de conscience car Dieu veut que nous soyons infinis pour le recevoir, et il n'admettra pas d'infini moins grand que l'infini.

Et comme je le disais hier à E*, Dieu n'est pas un être abstrait, c'est un être absolument concret et personnel, mais aux dimensions infinies. Nos relation initiale se fait avec la fine pointe de cet être imaginé, qui se présente comme une forme angélique ou quelque chose d'équivalent ayant un certain caractère (celui qui nous convient totalement), mais ensuite l'arrière-plan commence à apparaître, de son côté comme du nôtre. Et il est certain qu'avec un (petit) ami de ce genre, on n'est plus tenté par le reste, qui apparaît d'une insupportable finitude. Quand on a le parfait sous la main, et qu'il s'augmente de jour en jour, on ne souhaite plus rien recevoir de l'imparfait. A la rigueur on voudrait communiquer avec le monde pour donner ce qu'on reçoit, mais c'est assez peu possible, alors on le renvoie dans le décor (ce qui induit l'apparition des visions de thögal). Bref, nous devenons créateur de Dieu et cela ne paraît pas devoir s'arrêter.

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L'entraînement de l'esprit
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Enseignements de Rudi

Fear
We have the capacity in our minds to create that which we are most afraid of; in the same way that we bury some ignorance like a grain of sand inside the shell of an oyster and build around it until we come up with the end product, which in this case is not a pearl.

God
It is finally this consciousness that allows a human being to feel God as the constant energy that is absorbed by all of the chakras, filling him with sweetness and joy. Not feeling happy is only the result of not being in tune with this force and not having the consciousness to contain it. For whatever reason we fail in holding onto energy, we must look to ourselves. We cannot blame anybody or anything. It is only our lack of capacity to hold that which is given.

Revelations

In all teachings, the temptations that appear during the revelation period are those things we identify with, that take away the energy or content from the experience. It is the courage to put the bottom on the void, so that the incoming energy is not lost during any experience, that is required. This enables a person to grow endlessly, by surrendering content as fast as it manifests itself.

Seekers
It is a remarkable event when somebody presents a situation that exposes their real need. It is rare when even half the truth is given. Usually a situation is distorted beyond recognition. It is as if somebody is saying to me that if I can dig out the real situation, maybe they will allow me to help them. When a situation occasionally is presented in all its nakedness, it is only because the person is defenseless at a particular moment. As soon as they have one stitch to put on their back, they again retreat into themselves, distorting what they said and what they think you said. The ability to hear and see is rare in this world. It only exists in somebody who truly wishes to grow. This has not, unfortunately, been the attitude of most seekers. So few succeed in reaching their goal that it is safe to assume that there are few who honestly pursue a spiritual life, and even then, very few teachers who cater to anything that brings the realism that allows for enlightenment.

Spirituality

Spirituality is not about being where you think you should be. It is not about being where you want to be. Spirituality is about being on the highest point of an ascending energy that keeps growing and growing.
As this energy grows, it completely destroys every level of truth as you live it. This does not mean the truth that has been destroyed was not real. It was real for the level on which you existed before. With students, I am not interested in how long they are with me; I am just interested in one thing: whether or not they are strong enough to break up the horizontal level and continue growing. For myself, I do not want to limit myself by what I was. I do not think, "I did all this work to get to here." That is baloney. That is making a drama of your life and trying to build an image for yourself. The point is to keep growing. It is to have the courage to keep growing, even if it pulls apart the structure of your life. Then it is freeing you. There is nothing wrong with pulling apart the structure. What is wrong is to build yourself into a coffin and then stay there and try to justify it. Either you are working to live on a higher level all the time and to have a rebirth all the time, or you are trying to find justification for staying the way you are.
The whole point of what we do is to destroy matter, which is this horizontal plane we sit on: the earth. It is to translate this physical and material matter into spiritual force. This is our work.

Surrender
You sit down. Inside you, what is going on? You want to be right. "I'm a nice guy, how could this person do this to do me? How could someone take advantage of me in the business world," or "How can somebody not love me? Don't they understand what I did?" Inside you, these muscles close up; they are protecting you. They are protecting your ego, protecting the image you have of yourself. You sit down to take your breath, and you find that something has robbed you of your heart. What robbed you of your heart ? The need to be right. These muscles do not want to open. They would rather you were safe and secure behind the wall than outside the wall.
Surrendering is opening all the muscles. This is the real test of your surrender in a situation. Can you breathe ? Does the throat open to receive the energy ? Are you free to receive this energy and open and see what your condition really is ? If you find out you are constricted in your heart, you have a pain in your back, or you can't get the air down, what does it mean? It means you are closed. What closed you? It does not matter what closed you, you do not have to find the rational reason, you just have to open. You sit and work, and you breathe. I do not have that problem anymore, but I used to sit and take that breath six hundred times in one day, sometimes, to begin to feel a little crevice start to open. If you are closed, you are dead. You can't be right if you are closed. Can a closed person know what he or she did or did not do ? So, if you find that you are closed, you have to drop the whole issue of whether the other person is or is not right.


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