Contrôle des rêves : comment ça marche
En fait, ce qui permet de contrôler les rêves, c’est une chose bien simple : l’énergie du rêve. Ne me demandez pas où trouver des bouquins là-dessus, ça n’existe pas. Il se trouve que le rêve, pour se manifester, utilise une certaine énergie. Où elle réside, je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est comment la récupérer : par la respiration consciente (c’est le plus accessible). Le meilleure endroit pour le faire, c’est l’état intermédiaire, c’est-à-dire, un état d’où le rêve a été effacé. En effet, quand le rêve n’est pas là, une partie de cette énergie devient disponible, donc facilement récupérable. Par contre, si on essaie de le faire en rêve, elle est complètement utilisée, et il va falloir l’arracher au rêve, ce qui est une autre paire de manche. Tant qu’on tient la gamelle du chien, c’est facile de ne pas la lui donner, mais une fois qu’il a son os dans la gueule, allez donc le lui reprendre… l’énergie du rêve, c’est pareil. Bref, il faut être capable d’effacer le rêve sans se réveiller pour faire l’exercice. Ou alors, autre possibilité, quand on sort de son corps. Là, le rêve n’est pas encore formé, ou très peu. Alors, au lieu de courir partout, on reste tranquille, et on respire… A ce moment, l’énergie entre dans le corps de rêve, puis forme une sphère autour de lui. Ça ressemble assez précisément à de l’électricité statique. Le problème qui se présente invariablement au débutant, c’est la capacité de son corps de rêve à supporter cette énergie. Si les « canaux » ne sont pas harmonisés, ça va bloquer à certains endroits, et là, ça peut faire très mal. Il faut donc s’arrêter avant la surcharge. Ensuite, une fois qu’on est bien « gonflé », on peut faire diverses choses, selon la quantité qu’on aura récupérée. 1) Si on en a trop, aucun rêve ne se formera. 2) Si on en a un peu moins, un rêve pourra se former mais ne deviendra jamais solide, et les transformations seront très rapides. A ce point, on peut le contrôler presque totalement… dans la limite de ses capacités imaginatives. Il est donc préférable de suivre les idées qui viennent spontanément plutôt qu’essayer d’imposer des choses qu’on sera incapable de concevoir clairement. 3) Le stade suivant sera jugé le plus intéressant par les amateurs d’expériences. Ici, le rêve peut se solidifier suffisamment pour fournir une histoire à peu près crédible, une histoire dont on sera bien sûr le dieu vivant… On est encore capable de méga-transformations, et on peut contrôler des foules entières. Mais ce stade est très instable, et en général, ça dégénère vite en 4) Le rêve devient tout à fait solide et on n’est plus capable que des petites opérations habituelles, voler, transformer des objets de taille moyenne, faire faire ce qu’on veut à quelques personnes… mais si à ce moment on tombe sur un T-Rex, on a intérêt à s’asseoir et à respirer un bon coup, à supposer qu’on en soit encore capable, car, comme je l’ai dit, un rêve bien solide ne se laisse pas reprendre si facilement.